BONNE CHANCE PETITE RUBIS

Rubis aime par-dessus tout suivre l'enseignement du précepteur avec ses frères et ses cousins. Mais la tradition veut qu'elle apprenne à tenir une maison. Quel avenir pour Rubis ?

Dans la Chine du siècle passé vivait une immense famille. Comme cela se faisait alors, le maître de maison avait épousé de nombreuses femmes et avait eu une grande descendance. Rubis était sa petite-fille ; avec ses nombreux cousins et cousines, elle suivait avec assiduité les cours dispensés par le professeur qui venait chaque jour enseigner. Mais en plus de la classe, en tant que fille, Rubis devait apprendre à faire la cuisine et à tenir une maison.
Alors que peu à peu ses cousines quittent la maison pour se marier, Rubis est déterminée à continuer à étudier, et finit par avouer à son grand-père ce qui la tourmente :
N'est-ce pas injuste que les filles doivent se marier quand les garçons vont à l'université ?
Le jour du Nouvel An, alors que tous ses cousins et cousines reçoivent leurs étrennes, Rubis voit son grand-père s'approcher avec une petite enveloppe rouge : celle-ci ne contient pas d'argent, mais une lettre d'admission de l'université !

Un bel album aux couleurs douces dans lequel l'héroïne, Rubis, par une détermination hors du commun, échappe au destin des filles de son pays.
Shirin Yim Bridges raconte ici l'histoire véridique de sa grand-mère.

condition des filles en Chine, éducation.