LA REVUE LACANIENNE 23 - QU'EST-CE QUE VOUS CROYEZ ! - VOL23

Eres - EAN : 9782749274942
COLLECTIF
Édition papier

EAN : 9782749274942

Paru le : 10 nov. 2022

26,00 € 24,64 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782749274942
  • Réf. éditeur : 212649
  • Collection : REVUE LACANIENN
  • Editeur : Eres
  • Date Parution : 10 nov. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 234
  • Format : 1.50 x 17.00 x 24.00 cm
  • Poids : 356gr
  • Résumé :

    La croyance n’est pas saisissable comme concept de la psychanalyse, pas plus que ne l’était l’identité, ou les fake news, thèmes de nos dernières livraisons.

    Le statut de cette notion est des plus complexes.

    En ce qui concerne Freud, du passage de la théorie du trauma à celle du fantasme, de la pensée magique à la rigueur épistémologique de la construction de la pulsion, le statut de ce qu’il nomme Glauben, le croire, est au cœur de la relation qu’entretient l’humain au monde qui l’entoure, c’est-à-dire du malaise dans la culture.  En témoigne le souci permanent de préserver la psychanalyse de toute vision du monde, soit d’un présupposé qui en déborderait le champ !

    En ce qui concerne Lacan, la croyance et son vacillement, le doute, ne cessent de mettre au cœur de notre pratique la difficile question du partage du semblant et du vrai : le parlêtre se trouve-t-il condamné à vivre entre un monde borné et l’errance ? La cure est-elle déconstruction de toute croyance ? Comme concession à la question de l’espoir, Lacan donnera dans le texte intitulé Télévision une réponse incertaine : « Croire mais savoir qu’on croit », ce qui semble dessiner un bord de nos visées, à en entendre le prolongement dans une de ses propositions ultimes : « Le réel est mon symptôme » ! Pas de théorie qui puisse se purifier de toute croyance !

    Formulons ici une des hypothèses de ce travail : tout progrès de la cure, comme dans les théories qui balisent nos pratiques, consiste en un déplacement de la question de la croyance.

    Il n’en demeure pas moins que ce qui nous revient sur nos divans ou du monde qui nous entoure, que ce soit la constitution d’un référent commun qui pourrait alléger le malaise dans la civilisation sans verser dans l’hystérie collective dont le nom actuel ­— déjà aperçu par Freud — serait le populisme, ou le constat de la déconstruction des figures d’autorité qui pouvaient faire semblant de garantie, nous pousse à poser la question d’un malaise dans le croire, tant sur plan subjectif que dans la constitution des foules, et des institutions. 

    L’homme d’aujourd’hui peut-il prétendre, contre l’avertissement de Gustave Flaubert, se penser « homme sans présupposé » ?

    La science et la démocratie, conditions de possibilité de la psychanalyse, ne se laissent-elles pas altérer par les dérives et l’effervescence libérale contemporaines au point de secréter des croyances nouvelles unifiant dans la solitude. De cette question du croire, et de son vacillement, le champ de la psychanalyse n’est pas exclu.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.