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Hokusai Les Cent vues du Mont Fuji
Hazan - EAN : 9782754102797
Édition papier
EAN : 9782754102797
Paru le : 7 oct. 2021
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- EAN13 : 9782754102797
- Réf. éditeur : 3867926
- Collection : MONOGRAPHIE
- Editeur : Hazan
- Date Parution : 7 oct. 2021
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 384
- Format : H:230 mm L:160 mm E:55 mm
- Poids : 1.4kg
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Cette édition - la première en Occident - se veut fidèle à l'aspect de l'édition japonaise du XIXe siècle. Livre objet avec reliure à la japonaise.
Les trois volumes des « Cent vues du Fuji » (Fugaku Hyakkei) constituent certainement avec les quinze volumes de la « Manga », l’une des œuvres les plus célèbres de Hokusai. Lorsqu’il en entreprit la publication, il venait de terminer les « Trente six vues du Fuji » composées sur des planches séparées de format « oban », parmi lesquelles « La grande vague au large de Kanawaga » admirée par les Impressionnistes et qui inspira Claude Debussy. Hanté par le thème de cette montagne sacrée pour tous les japonais, Hokusai en 1834 confie à un groupe d’imprimeurs de Edo le projet des « Cent Vues », il n’a qu’une exigence « que la gravure soit confiée à Egawa Tomekichi dont il a eu déjà l’occasion d’apprécier la virtuosité ; il sait que Egawa ne trahira pas son trait ni la complexité de ses compositions. Les trois volumes du « Fugaku Hyakkei » seront donc gravées entre 1834 et 1840 par Egawa qui contribuera ainsi au testament artistique du « vieux fou de dessin » puisque c’est ainsi que Hokusai se nomme lui-même « Gwakio Rojin » dans cette lettre testament qu’il joint aux « Cent Vues du Fuji » et qui est demeurée célèbre après sa mort en 1849 à l’age de quatre-vingt dix ans. L’intervention de Hokusai lui-même dans cette œuvre dépasse largement son génie de dessinateur et l’inspiration d’un observateur habité par la beauté multiple du monde. Non seulement chaque composition - c'est-à-dire chaque page – est d’une inspiration renouvelée et surprenante, mais la force de l’amour quasi mystique qui lie l’homme et la montagne touche notre émotion et surprend nos conceptions esthétiques. Les lettres de Hokusai – qui ont été sauvées du temps et des incendies d’ateliers – révèlent l’attention qu’il portait non seulement à la gravure mais à l’impression : tout particulièrement aux passages de noir (seule couleur utilisée dans ces trois volumes) dont les dégradés – objets d’indications très précises du peintre – permettent de mieux comprendre la vie subtile qui se déroule de page en page. Cette édition – la première en Occident – des trois volumes du « Fugaku Hyakkei » se veut non seulement fidèle à l’aspect de l’édition japonaise du XIXème siècle , mais souhaite contribuer à transmettre les qualités subtiles d’une œuvre et d’un peintre de génie qui aujourd’hui appartiennent au patrimoine artistique de l’Occident autant que du Japon. Un additif sous forme de cahier séparé retracera l’histoire technique et artistique des « Cent Vues » dont chacune sera reproduite séparément avec les indications qu’elle comporte. L’ensemble sera replacé dans l’œuvre et la vie de Hokusai. La traduction des préfaces figurera également dans ce cahier ainsi que des indications sur les premiers collectionneurs. - Biographie : Historienne d’art, Nelly Delay est spécialiste d’art japonais ancien. Elle a organisé de nombreuses expositions pour lesquelles elle a publiée des catalogues raisonnés sur des sujets peu explorés, notamment « Le Dessin Japonais », « Peintres de la cour du Prince Genji », « Japon-Occident ». En 2002 elle a été nommée Officier des Arts et Lettres après avoir réalisé la donation de la « collection d’Art Japonais Norbert Lagane » au musée Guimet. Outre ses conférences données au CNRS, à l’OCDE et dans différents organismes culturels, elle est l’auteur, entre autres, de « l’Estampe Japonaise » (Editions Hazan 1993) ; « Le Japon Eternel » (Découverte Gallimard 1998), « Le Monde de l’Estampe Japonaise » (Hors série Découverte Gallimard), « Le Jeu de l’Eternel et de l’Ephémère » (Editions Philippe Picquier 2004), « Soleil rouge, chefs d’œuvre de la peinture japonaise » (Editions Phebus 2007).