LA PEINTURE A FLORENCE ET A SIENNE APRES LA PESTE NOIRE - LES ARTS, LA RELIGION, LA SOCIETE AU MILIE

Hazan - EAN : 9782754106405
MEISS/DIDI-HUBERMAN
Édition papier

EAN : 9782754106405

Paru le : 1 déc. 2021

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  • EAN13 : 9782754106405
  • Réf. éditeur : 3879236
  • Collection : BIBLIOTHEQUE HA
  • Editeur : Hazan
  • Date Parution : 1 déc. 2021
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 328
  • Format : 2.20 x 13.50 x 20.00 cm
  • Poids : 430gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : - L’intrusion de la mort —et de la destruction du corps— dans l’entreprise idéalisante d’équilibre et d’harmonie promue par la Renaissance italienne au XIVe siècle.

    Un classique de l’histoire de l’art qui a mis l’accent sur les tensions entre histoire et histoire de l’art en prenant en défaut l’historiographie instaurée par les premiers historiens de l’art à la Renaissance, au premier rang desquels Vasari.
    1348 : La peste anéantit la moitié de la population de Sienne et de Florence. Un événement si considérable et si traumatisant ne pouvait rester sans conséquences sur l’histoire de la représentation. Occultée par la tradition qu’inaugure Vasari et qui s’efforce de décrire la montée de l’idéal renaissant comme un chemin lisse et pratiquement sans accrocs, la peste de 1348 vient pourtant briser net un élan de confiance en soi-même et semer, avec de violents tourbillons, le doute dans les esprits. C’est cette césure qui fait l’objet du livre aujourd’hui classique de Millard Meiss, lequel vientéclairer d’un jour inoubliable cet art du Trecento où, comme l’a écrit Émile Mâle, « la mort se montre soudain dans toute son horreur ». Mais la relation de la peinture à l’événement n’est ni un simple lien de cause à effet, ni celui d’une illustration directe. Avec la peste, l’image d’un monde ordonné et stable - d’un monde qui commençait à ordonner et à espacer ses images - bascule. Mais les chemins sont lents et complexes, qui vont du traumatisme de l’événement au dérèglement qui se voit dans les peintures. Ils passent notamment par le « désordre de l’imagination » dont la peste est le foyer et par toute l’agitation intellectuelle et mystique qui cherche à lire des signes dans ce désordre. Aussi les figures de sainte Catherine de Sienne ou de Boccace ou encore les courants de prophétie fanatique qui se répandent alors en Toscane sont ils évoqués dans ce livre avec autant de ferveur que les images elles mêmes. De telle sorte qu’entre histoire de l’art et histoire tout court un pont, prudent mais solide, est ici tendu.
  • Biographie : Millard Meiss (1904-1975) est l’un des grands représentants de l’école d’histoire de l’art américaine influencée par Panofsky. Ses travaux ont porté sur l’art italien du Trecento et du Quattrocento, avant qu’il ne se consacre totalement à l’étude de la miniature française.
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