Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
THEORIE GENERALE DES VICTIMES
EAN : 9782755506396
Paru le : 21 mars 2012
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782755506396
- Réf. éditeur : 4206801
- Collection : ESSAIS
- Editeur : 1001 Nuits
- Date Parution : 21 mars 2012
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 224
- Format : 1.10 x 12.50 x 19.20 cm
- Poids : 192gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Une théorie des victimes n’existe pas encore comme telle dans la philosophie qui s’intéresse davantage à la force, à la puissance et à la domination. Elles sont devenues un objet privilégié des intellectuels qui assument leur défense, mais aussi des médias qui les actualisent et en témoignent. Une théorie un peu rigoureuse supposera que la Victime-en-personne est la condition symbolique qui détermine la victimologie toute pénétrée de philosophie.
On dessine deux figures de l’intellectuel. L’intellectuel médiatique sous dominance philosophique ultime, engagé ou embarqué (« embedded ») par le pouvoir, qui se contente de représenter les victimes, de les photographier par la parole, l’écrit ou l’image. Et l’intellectuel générique qui travaille sous la condition déterminante de la victime plutôt que de la philosophie.
Nous examinons différents aspects de l’intellectuel, son malaise et sa trahison en fonction de la victime. Puis la victimisation comme processus de la double peine infligée à la victime, les notions de « force faible » et de « force forte », de « survivant » et de « ressuscité » le problème de la persécution et de l’extermination (pourquoi tue-t-on ?). Il s’agit de fonder l’éthique sur la victime plutôt que sur la force philosophique. La compassion n’est pas la pitié philosophique des animaux participant à la vie universelle, c’est le dernier vécu, celui du vaincu qui longe la mort et lui donne encore son sens. Une autre idée de l’homme, nous l’appelons « générique ».