ETATS DE CHOC - BETISE ET SAVOIR AU XXIE SIECLE

1001 Nuits - EAN : 9782755506457
STIEGLER BERNARD
Édition papier

EAN : 9782755506457

Paru le : 1 févr. 2012

26,00 € 24,64 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782755506457
  • Réf. éditeur : 4206868
  • Collection : ESSAIS
  • Editeur : 1001 Nuits
  • Date Parution : 1 févr. 2012
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 360
  • Format : 1.90 x 13.50 x 21.50 cm
  • Poids : 402gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    L’impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d’entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n’est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 – au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation
    Cette question a cependant été abandonnée, tandis qu’au tournant des années 1980, la rationalisation de toute activité, rapportée au seul critère de la « performance », était systématiquement et aveuglément orchestrée par la « révolution conservatrice » – imposant le règne de la bêtise et de l’incurie. 
    Tout en mettant en évidence les limites de la philosophie qui inspirait l’École de Francfort, le post-structuralisme laisse aujourd’hui ses héritiers désarmés devant ce qui s’impose comme une guerre économique planétaire et extrêmement ravageuse. 
    Naomi Klein a soutenu que la théorie et la pratique ultralibérales inspirées de Milton Friedman reposaient sur une « stratégie du choc ». L’« état de choc » permanent règne cependant depuis le début de la révolution industrielle – et plus encore depuis le temps où s’applique ce que Joseph Schumpeter décrivit comme une « destruction créatrice », caractéristique du modèle consumériste. 
    À partir des années 1980, sous l’impulsion de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, l’état de choc technologique a été suscité par un marketing planétaire ne rencontrant plus aucune limite, imposant la prolétarisation généralisée, et détruisant l’économie libidinale : ainsi s’est installé le capitalisme pulsionnel où la destruction créatrice est devenue une destruction du monde. 
    L’état de choc est ce que le post-structuralisme n’aura pas pensé, principalement en raison de deux malentendus : 1. quant au sens de la prolétarisation (que Marx pense avant tout comme une perte de savoir induite par un choc machinique), 2. quant à la nature de l’économie libidinale (au sein de laquelle Freud, à partir de 1920, distingue la libido de la pulsion).

    Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l’auteur de La Technique et le Temps, Mécréance et discrédit, Prendre soin. De la jeunesse et des générations et Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Depuis 2006, il dirige l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) et préside l’association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.