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BREVIAIRE DES PETITS PLAISIRS
EAN : 9782755604986
Paru le : 8 janv. 2023
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- EAN13 : 9782755604986
- Réf. éditeur : 429316
- Editeur : JBZ
- Date Parution : 8 janv. 2023
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 139
- Format : H:167 mm L:119 mm E:13 mm
- Poids : 126gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Le bréviaire des petits plaisirs honteux est un panorama non exclusif mais très complet de toutes les choses que l'on adore mais que la morale, la bonne éducation, les conventions nous interdisent de faire.
Vous adorez vous curer le nez (en cachette ou pas), vous ne détestez pas choquer votre prochain, voire même l'emmerder, vous ouvrez votre gueule pour attiser une querelle familiale, vous adorez faire pipi dans des endroits imprévus et évidemment vous esclaffer en voyant une personne tomber... Alors, ce livre est pour vous.
Après lecture, vous saurez enfin faire rougir votre voisine de bureau, lâcher en bonne ou mauvaise compagnie un rot bien sonore, dresser l'un contre l'autre deux amis de vingt ans et même émouvoir un curé au fond de son confessionnal.
Retrouvez tous vos petits plaisirs honteux dans le bréviaire de Charles Haquet et Bernard Lalanne, tous deux journalistes économistes.
Extrait
Dispenser ses vents alentour
Par-delà ma haie
Sors me décharger d'un pet
Au froid de la nuit.
Kobayashi Issa
Dans Pierrot mon ami, Queneau nous avait mis en garde : " On a de l'éducation ou on n'en a pas : motus, pas de plaisanteries sur ce sujet ! " Désolé, Raymond. Les tartufes, chattemites et autres personnes bien élevées n'ont qu'à se boucher les oreilles et les narines.
Péter est un plaisir obscène, quoique fort prisé. De la boulangère au premier président de la Cour des comptes, chacun s'y adonne en moyenne huit fois par jour (quatorze selon d'autres sources) et l'homme plus que la femme, indique la statistique sans donner le détail des ventilations. Mais qu'importe ce relâchement s'il est salutaire, tranche Hippocrate : dès le Ve siècle avant J.C., le père de la médecine trouve " bon que les vents s'échappent sans se faire entendre, mais il vaut encore mieux, dit-il, qu'ils sortent avec bruit que d'être retenus à l'intérieur ". Beaucoup plus tard (1751), dans son épatant Art de péter, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut citera le cas d'une femme qui, par coquetterie, n'avait plus pété depuis douze ans et était morte de s'être trop retenue.
Si la santé publique est en jeu, il convient de s'asseoir sur les principes et d'élargir le crepitus ventris emprisonné. De grâce, n'aggravons pas le trou de la Sécu.