HALTE A YALTA

JBZ - EAN : 9782755606140
Emmanuel Ruben
Édition papier

EAN : 9782755606140

Paru le : 8 janv. 2023

19,50 € 18,48 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782755606140
  • Réf. éditeur : 468712
  • Editeur : JBZ
  • Date Parution : 8 janv. 2023
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 235
  • Format : H:201 mm L:152 mm E:20 mm
  • Poids : 314gr
  • Résumé :

    Dans un train déglingué de la Russie post-sovietique, la rencontre improbable du narrateur et d'un Tatar désabusé et boiteux, qui finissent à Yalta, station balnéaire jadis célèbre pour ses beautés, aujourd'hui décaties.

    Dans un train déglingué de la Russie post-sovietique, la rencontre improbable du narrateur et d'un Tatar désabusé et boiteux, qui finissent à Yalta, station balnéaire jadis célèbre pour ses beautés, aujourd'hui décaties.
    Rencontre explosive, femmes, vodkas et poésies, pour une amitié forte mais brève.
    Un premier roman dont on va parler, un premier roman qui va chercher son inspiration chez Tchekhov et les classiques russes. La souplesse de la phrase d'Emmanuel Ruben séduira tous les passionnés de littérature.

    Extrait:

    Les marches des ruelles qui cascadaient, zigzagantes, entre figuiers et rigoles, nous les dévalions le matin vers le marché, où bus et marchroutki se klaxonnaient parmi les cris des babouchki ; à midi, nous les grimpions les bras chargés de patates, de sardines, de bouteilles de muscat, de fruits ; nous les redévalions l'après-midi, sandales claquantes, pour les regrimper le soir, serviette sur l'épaule, et puis c'é́tait la nuit, et puis c'était au petit matin; chaque jour, sur la pierre inlassablement tiède, notre ombre dé́doublée retrouvait son empreinte de la veille – la mienne toujours claudicante, la sienne trainante ou filante, à la dérive. Dès le premier jour, elles avaient rythmé notre quotidien, ces marches, et, malgré ma maudite jambe, nous avions tôt pris comme une allure d'autochtones, non, surtout ne pas passer pour des touristes, en les comptant des talons, moi de ma béquille ; souvent, suant, haletant, je marquais une pause, me retournais, et la mer entr'aperçue, miroir en V, l'écho de sa voix on se retrouve à la maison maison son son son répercutée par les murets, je me remettais en marche – je n'en pouvais plus mais je m'en moquais, le soleil de Crimée faisait de nous des enfants : oui, nous avions pour quelques jours l'espoir – l'ingénuité ? – d'avoir enfin trouvé, à bout de souffle et d'errance, un lieu dont la beauté, la couleur, la lumière – oserais- je dire le génie ? –, abolirait en nous tout désir d'un autre.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.