EKPHRASER : NOUVELLES POETIQES DE L EKPHRASIS EN DECONSTRUCTION

Pu Montreal - EAN : 9782760646247
MICHAUD GINETTE
Édition papier

EAN : 9782760646247

Paru le : 9 nov. 2022

36,00 € 34,12 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782760646247
  • Réf. éditeur : 245752
  • Collection : ESPACE LITTERAI
  • Editeur : Pu Montreal
  • Date Parution : 9 nov. 2022
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 408
  • Poids : 0gr
  • Résumé :

    Dans la perspective de la déconstruction, l’œuvre d’art n’est pas définie par sa forme, ses propriétés matérielles ou son contexte, ni même par la perception ou l’expérience esthétique qu’elle induit. Cette approche l’interroge plutôt à partir de sa non-identité, de sa provenance sans origine, de sa différance toujours en mouvement. Cet ouvrage s’intéresse aux enjeux esthétiques, philosophiques et éthiques engagés par l’œuvre d’art pour ces philosophes et écrivaines – Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Sarah Kofman, Georges Didi-Huberman –, en mettant en relief leurs axiomes les plus inventifs dans un domaine qui ne fut jamais confiné pour eux dans la désignation ancienne des « beaux-arts », mais le lieu d’une véritable pensée, d’un « penser voir » autrement.

    Remettant en question les notions de visibilité, de représentation, de forme, de figure ou encore de cadre, les réflexions de ces penseurs entraînent une autre manière de parler de l’œuvre d’art, de la décrire et de la commenter. Renonçant à la maîtrise du discours philosophique traditionnel, ces nouvelles poétiques de l’ekphrasis soulignent l’importance du langage à l’œuvre au sein des arts et donnent lieu à des transcriptions où il s’agit bien moins, au contact de l’œuvre d’art, de description que de performativité, d’affect et d’intensification créant un véritable événement d’écriture. Ekphraser le regard, c’est inventer un phrasé qui prend la mesure de son impouvoir devant l’œuvre d’art (Didi-Huberman) et ouvre l’espace d’une rencontre imprévisible.

    À la croisée de la littérature, de la philosophie et de l’esthétique, cet essai réunit des penseurs et des théoriciennes dans un dialogue résolument interdisciplinaire, tout en se penchant sur la différence à l’oeuvre entre les arts convoqués ici, du dessin à la danse, en passant par la peinture, la photographie et le cinéma. La seconde partie de l’ouvrage poursuit cette exploration de l’ekphrasis depuis l’autre versant de l’œuvre d’art, à partir des œuvres d’artistes québécois contemporains (Edmund Alleyn, Marc Garneau, Isabelle Leduc, Julie Ouellet, Françoise Sullivan) qui la réfléchissent depuis leur médium propre.

  • Biographie : Ginette Michaud est professeure émérite au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Auteure de plusieurs essais consacrés aux oeuvres de Jacques Derrida, Hélène Cixous, Jean-Luc Nancy et Sarah Kofman, elle est membre depuis 2005 du comité international responsable de l’édition des séminaires de Derrida.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.