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Spinoza et le temps
EAN : 9782840164760
Paru le : 16 déc. 2021
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- EAN13 : 9782840164760
- Collection : IDEES
- Editeur : Paris Ouest
- Date Parution : 16 déc. 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 150
- Format : H:180 mm L:120 mm E:11 mm
- Poids : 150gr
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Résumé :
Philosophe juif né en Australie, professeur à Oxford puis à Manchester, Samuel Alexander (1859-1938) est l’auteur d’une oeuvre originale et méconnue touchant des questions de métaphysique, d’éthique et de philosophie de la religion. Héritier d’Einstein et de Darwin, proche des « nouveaux réalistes » de l’école anglaise (Russell) et du courant « émergentiste » (Lloyd Morgan, Broad), il fut l’un de ceux qui, à l’instar de Bergson et Whitehead, affirmèrent avec force la nécessité de « prendre le temps au sérieux ».
Issu d'une conférence consacrée à Spinoza, ce petit ouvrage nous propose une expérimentation philosophique audacieuse. Que se passe-t-il si nous réintroduisons le temps vivant dans la doctrine de la Substance éternelle, au point d'en faire un attribut de Dieu ? L’hypothèse d’une réalité en devenir conduit à redéployer le système de l’Éthique dans l’espace-temps à quatre dimensions : sous l’appareil des démonstrations more geometrico se découvrent alors les intuitions profondes d’une pensée qui nous est contemporaine malgré toute son étrangeté. Cette lecture créative d’un classique de la métaphysique apporte un nouvel éclairage à des questions vitales, sinon intemporelles : la signification de la totalité (« Dieu » ou « Nature ») pour des êtres finis, la possibilité de concilier l’esprit scientifique et le sentiment religieux, l’exaltation intellectuelle et la vénération…
Philosophe juif né en Australie, professeur à Oxford puis à Manchester, Samuel Alexander (1859-1938) est l’auteur d’une oeuvre originale et méconnue touchant des questions de métaphysique, d’éthique et de philosophie de la religion. Héritier d’Einstein et de Darwin, proche des « nouveaux réalistes » de l’école anglaise (Russell) et du courant « émergentiste » (Lloyd Morgan, Broad), il fut l’un de ceux qui, à l’instar de Bergson et Whitehead, affirmèrent avec force la nécessité de « prendre le temps au sérieux ».