LES CAUSES ET LES REMEDES NOUVELLE EDITION

Millon - EAN : 9782841373215
HILDEGARDE DE BINGEN
Édition papier

EAN : 9782841373215

Paru le : 20 oct. 2015

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  • EAN13 : 9782841373215
  • Réf. éditeur : 84137.3215
  • Collection : ATOPIA
  • Editeur : Millon
  • Date Parution : 20 oct. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 304
  • Format : 2.30 x 16.00 x 24.00 cm
  • Poids : 508gr
  • Résumé : Lorsqu’un homme bâtit une maison, il y fait une porte, des fenêtres et une cheminée, de façon à entrer et sortir par la porte pour aller chercher ce qui est nécessaire, de façon à recevoir de la lumière par les fenêtres et de façon que, lorsqu’il allume du feu, la fumée sorte par la cheminée, pour que la maison ne soit pas noircie par la fumée. De la même façon, l’âme qui est installée dans le corps comme dans une maison envoie et reçoit des pensées comme par une porte, les regarde comme par des fenêtres et fait passer leurs forces vers le cerveau – de même que lorsqu’on allume du feu, la fumée s’en va vers la cheminée – afin que celui-ci les trie en les examinant. Les pensées sont les causes premières de la science du bien et du mal et les organisatrices de toutes choses et sont appelées pensées. Car les pensées sont les causes premières de la bonté, de la sagesse, de la sottise et des autres faiblesses semblables, de la même façon que les mauvaises pensées sortent du cœur : voilà ce qu’est la porte de la maison de l’âme. Et c’est pourquoi depuis le cœur un chemin s’avance vers les éléments avec lesquels l’homme réalise ce qu’il pense. Et les forces des pensées montent vers le cerveau et le cerveau les rassemble, car le cerveau est le principe humide de tout le corps, de même que la rosée humidifie toutes choses. Et lorsque certaines humeurs mauvaises ou fétides se développent chez l’homme, elles envoient vers le cerveau une vapeur nocive.
    Il n’y a pas de maladies, rappelle avec force Hildegarde, mais des hommes malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même qu’il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soignés dans leur totalité, corps et âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c’est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d’eux-mêmes, qu’ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison.
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