LE SCANDALE DES ARTS PREMIERS - LA VERITABLE HISTOIRE DU MUSEE DU QUAI BRANLY

1001 Nuits - EAN : 9782842059620
DUPAIGNE BERNARD
Édition papier

EAN : 9782842059620

Paru le : 21 juin 2006

22,00 € 20,85 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782842059620
  • Réf. éditeur : 4918629
  • Collection : DOCUMENTS
  • Editeur : 1001 Nuits
  • Date Parution : 21 juin 2006
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 264
  • Format : 0.00 x 15.30 x 23.50 cm
  • Poids : 373gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Jacques Chirac rencontre en 1992, à l'île Maurice, le marchand et « expert en arts primitifs » Jacques Kerchache. Le destin de plusieurs grands musées nationaux allait en être bouleversé. À la suite des grands travaux lancés par François Mitterrand, Jacques Chirac, une fois élu président de la République en 1995, souhaite laisser lui aussi sa marque dans le Paris muséal du nouveau millénaire : il décide de créer un musée qui sera consacré à ces arts dits « premiers », à ces « chefs-d'oeuvre de l'Humanité » qui n'avaient pas eu droit à une présentation dans le Grand Louvre.

    ?Onze ans plus tard, voici que se dresse au bord de la Seine, en zone inondable, un palais dessiné par Jean Nouvel. Dans une débauche de luxe, entourés d'images et de « dispositifs interactifs », 4 000 objets sont exposés à l'admiration et à la « jouissance esthétique » des futurs et nombreux visiteurs. Indéniablement, ils sont mis en valeur: pour chaque pièce présentée, 100 000 euros auront été dépensés, auxquels il convient d'ajouter 12 500 euros de fonctionnement annuel.

    ?Le nouveau musée est superbe. Mais fallait-il dépenser autant d'argent, et surtout tiendra-t-il ses promesses ?

    ?Qui rappellera dans quelles circonstances il a été pensé et construit ? Que, dénué de toute équipe scientifique, il est avant tout un établissement public « à caractère administratif ». Qu'il a été édifié sur les patrimoines de deux musées mis à mort, le musée national des Arts africains et océaniens et le musée de l'Homme, que leurs collections fabuleuses (plus de 300 000 objets), qui constituent un pan de l'histoire de l'ethnologie et de l'anthropologie françaises, ont été mises en caisse et ne sont plus accessibles ni aux chercheurs ni au public.

    ?Au prétexte d'en finir avec un supposé « mépris des autres civilisations » qu'auraient manifesté les musées nationaux depuis des décennies, c'est la connaissance des arts et civilisations africains et océaniens - principalement - qui a été sacrifiée. II se pourrait que certaines considérations post-coloniales et politiques, que des luttes de pouvoir et d'influence entre administrations aient conduit à la réalisation d'une grande et coûteuse aberration.
    ?
  • Biographie : Bernard Dupaigne est professeur au Muséum national d'Histoire naturelle. Il a dirigé, au musée de l'Homme, le département d'Asie, puis le laboratoire d'Ethnologie, pour lequel il a réuni de très importantes collections ethnographiques d'Asie.Bernard Dupaigne a notamment publié Le Pain de l'Homme (La Martinière, 1999), Asie nomade (Hazan, 2000), Visages d'Asie (Hazan, 2000), Afghanistan. Monuments millénaires (Imprimerie nationale, 2007), et Le Scandale des Arts premiers (Mille et une nuits, 2006).
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.