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Françoise Giroud une plume engagée à l'Express
EAN : 9782843439698
Paru le : 2 oct. 2021
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- EAN13 : 9782843439698
- Réf. éditeur : 549340
- Editeur : Express Roulart
- Date Parution : 2 oct. 2021
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 440
- Format : H:212 mm L:137 mm E:27 mm
- Poids : 515gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Il y a tout juste dix ans, disparaissait Françoise Giroud, grande patronne de presse qui créa, aux côtés de JJSS, L'Express, il y a tout juste soixante ans. C'est à la fois un devoir de mémoire et un hommage à l'une des plus grandes plumes du journal, dont le talent, le combat et la portée de ses écrits résonnent encore aujourd'hui avec une grande modernité.
Indomptable Giroud. Que Jean-Jacques Servan-Schreiber surnommait affectueusement " la Panthère ". Elle a trente-sept ans lorsqu'elle s'associe avec JJSS pour fonder L'Express, en 1953. Financièrement, intellectuellement, le pari semble fou. D'autant plus fou que le journal se donne pour ambition de démystifier l'information et réinvente les usages en vigueur au sein de la presse écrite. Jacques Duquesne qui collabora à L'Express de 1967 à 1971 convoque les souvenirs. Il esquisse le portrait d'une patronne de presse passionnément éprise de son métier, perfectionniste jusqu'à l'obsession, dotée d'un esprit vif et d'une plume talentueuse. Une femme de tête à la personnalité complexe, élégante jusqu'au bout des ongles. Il fait renaître la vie du journal, l'effervescence qui y régnait, les crises et les succès. Surtout, il saisit le climat intellectuel et moral de l'époque, ses enjeux historiques, politiques et sociaux.
L'ancien rewriter du news – qui en sera plus tard le président du conseil de surveillance – commente ici une large sélection d'archives, qui réunit les éditoriaux les plus marquants de Françoise Giroud. Par leur caractère engagé et éclairant, ceux-ci offrent un regard d'une rare acuité, sur les événements qui bouleversèrent le troisième quart du XXe siècle, à savoir la présidence de Charles de Gaulle, la guerre froide et ses tensions internationales, la vague contestataire de Mai 68, etc. De ces articles, s'élève la voix de Françoise Giroud, libre, impertinente, excellant dans l'art de la chute (on se souvient du fameux " On ne tire pas sur une ambulance "), capable, aussi, d'une ironie mordante : " La pilule enlaidit ? Allons bon... Et l'hypocrisie ? " Se profilent ses combats contre la guerre d'Algérie, l'arme nucléaire, la peine de mort, mais également sa vigilance constante portée à la liberté d'information et à la cause des femmes. Ce qui la conduisit à entrer en politique, en 1974. Une leçon de courage, d'impertinence, qui résonne encore aujourd'hui d'une étonnante actualité.
"Le progrès, serait-ce seulement une façon de changer de malheur ?" (éditorial du 29 décembre 1969)
(...) "Il y a de saines désillusions. L'économisme des années 60 n'a pas failli. Il a montré que si la puissance industrielle est aujourd'hui le fondement de toute politique, elle ne suffit pas à tenir lieu de politique, de projet".
- "En attendant, on ne tire pas sur une ambulance" (le 29 avril 1974, à propos de la candidature de J. Chaban-Delmas)
- "Pour en finir avec cet aspect des choses, ma meilleure qualification, mon seul titre est d'être, si je puis dire, agrégée ès vies, c'est-à-dire d'avoir appris, et parfois durement, ce que signifie être une femme –; et vouloir le demeurer–; dans un monde d'hommes" (le 23 juillet 1974)
- "Où en est la situation en ce qui concerne l'égalité des salaires entre hommes et femmes dans telle entreprise ? Réponse : les taux de base des OP 1 au coefficient 140 sont inférieurs au taux de base des OS 2 au coefficient 130. Comment calcule-t-on l'allocation logement ? Par l'application de la formule suivante dite simplifiée : AL = K (L–;LO), K égalant (0,90 – R / 60000 N). C'est le moment où l'on rêverait d'aller écrire des poèmes surréalistes sur une île du bout du monde." (le 14 octobre 1974, à propos de son nouveau métier de ministre).