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LA GRANDE FETE SANS FIN
Arfuyen - EAN : 9782845901940
Édition papier
EAN : 9782845901940
Paru le : 9 janv. 2014
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- EAN13 : 9782845901940
- Réf. éditeur : 841849
- Collection : NEIGE
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 9 janv. 2014
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Format : 1.70 x 15.80 x 22.50 cm
- Poids : 359gr
- Résumé : Dès sa création en 2004, le jury du Prix du Patrimoine Nathan Katz a souhaité encourager la traduction des poèmes écrits par Arp en langue allemande et a demandé à Aimée Bleikasten de traduire la première partie des poèmes réunis dans Gesammelte Gedichte III dont elle venait d'assurer l'édition originale en Suisse (Arche Verlag, 1984). Les textes traduits ont été publiés en 2005 sous le titre Sable de Lune. Le présent volume regroupe les derniers poèmes des Gesammelte Gedichte III. Sont repris ici les poèmes de Logbuch des Traumkapitäns (1983), depuis longtemps épuisé. Ce qui caractérise la poésie de Jean Arp, c'est son refus des grandes orgues de la rhétorique, fût-ce une rhétorique libérée et rénovée comme celle d'un Breton ou d'un Aragon. Il y a chez lui un parti pris sincère de simplicité, quelque chose d'opiniâtrement enfantin qui l'a protégé toute sa vie contre les tentations de l'imposture et de la grandiloquence. Simplicité du geste, simplicité du dire. Sa poésie dit la table et le nuage, le voilier et la forêt, l'ange et la rose. Elle nomme et conte sans expliquer, et lorsqu'elle se fait lyrique, c'est à fleur de mots, avec une narquoise pudeur. Rien qui pèse ou qui pose. Dans la simplicité Arp trouve sa force, sa liberté et presque sa morale : elle sauve ce joueur invétéré de la vanité de la comédie. La conscience permanente de la mort tapie dans l'ombre, et qui a toujours le dernier mot, est indissociable de l'humour arpien qui, sans être nécessairement noir, a presque toujours partie liée avec le funèbre. En 1950 il écrit avec une sagesse désabusée : « L'humour / c'est l'eau de l'eau-delà / mêlée au vin d'ici-bas » (Jours effeuillés, 362).
- Biographie : Jean Hans Arp est né en 1886 à Strasbourg, en Alsace annexée, d'une mère française et d'un père d'origine allemande. Le double prénom de Jean et Hans qu'il aime à se donner illustre sa double appartenance. Il parle français avec ses parents et allemand à l'école. Mais surtout, en famille comme avec ses camarades, il utilise le dialecte alsacien. Exclusivement occupé par la passion du dessin, Arp fait des études médiocres. En désespoir de cause, ses parents le confient au strasbourgeois Georges Ritleng, pour qu'il guide ses débuts de peintre. Dès 1903 paraissent en revue deux premières oeuvres : une gravure accompagnée d'un poème écrit en dialecte strasbourgeois. Après des études à l'Académie de Weimar, il suit à Paris les cours de l'Académie Julian. A 24 ans, il se met à voyager : il rencontre Kandinski, Delaunay, Ernst, Modigliani, Picasso, Jacob, Apollinaire. Lorsque éclate la guerre, il part s'installer à Zurich où il expose ses premiers collages et fait la connaissance de Sophie Taeuber, qu'il épousera en 1922. En février 1916, Arp, Tzara, Hülsenbeck et Hugo Ball fondent le mouvement Dada. A la fin de la guerre Arp et Tzara portent le dadaïsme à Paris et entrent en contact avec la revue Littérature, dirigée par Aragon, Breton et Soupault. De 1926 à 1928, Arp et sa femme travaillent avec Theo van Doesburg à l'aménagement du château de l'Aubette à Strasbourg. Les expositions consacrées aux sculptures de Jean Arp se multiplient en Europe et aux Etats-Unis. En 1940, Arp et sa femme se réfugient à Grasse, puis, en 1942, quittent la France pour la Suisse. C'est là que, l'année suivante, Sophie Taeuber trouve la mort. 1963 : Grand Prix National des Arts en France. 1965 : Prix Goethe de l'Université de Hambourg., 1966: restauration d'une église à Oberwill en Suisse. Jean Hans Arp meurt à Bâle le 7 juin 1966.