Les « Espagnols rouges » à Bordeaux (1939-1945)

Indes Savantes - EAN : 9782846547031
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Édition papier

EAN : 9782846547031

Paru le : 28 août 2025

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  • EAN13 : 9782846547031
  • Réf. éditeur : 387354
  • Collection : AQUITAINE
  • Editeur : Indes Savantes
  • Date Parution : 28 août 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Poids : 0gr
  • Résumé : Cet ouvrage, coécrit par Peter Gaida et Emmanuel Dorronsoro, allie Histoire et Mémoire. Le choix du titre nécessite une précision importante : l'appellation « Espagnols rouges », pour être historique, n'en est pas moins discutable. Pour Franco, toutes celles et ceux qui n'avaient pas rejoint « sa » rébellion étaient des rebelles… joli paradoxe ! Les républicains de droite, les radicaux, les socialistes, les anarchistes, les Poumistes, « tous des rouges ! » et, dans le contexte de l'époque, « tous communistes ! » C'était inexact mais ce fut portant la stratégie que le dictateur employa avec constance pour apparaître aux yeux du monde occidental comme le chantre de l'anticommunisme. « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ! ». Au moyen de cette simple manipulation sémantique, Franco s'attira toutes les sympathies des droites occidentales et resta sur son « trône » jusqu'en 1975. Assujettis au travail forcé en Gironde (comme ailleurs) dans le cadre de l'organisation Todt, les « Rotspanier » connurent l'internement dans l'archipel des camps du département parmi lesquels le « centre de séjour surveillé » de Mérignac et le frontstalag de Saint-Médard-en-Jalles étudiés avec précision et de manière inédite. La construction du Mur de l'Atlantique et de la base sous-marine de Bordeaux furent pour eux des lieux de souffrance et d'asservissement. Malgré tout, à l'image de Celestino Alfonso, républicain espagnol FTP-MOI du groupe Manouchian, fusillé au Mont Valérien, nombre d'entre eux s'engagèrent dans la Résistance et sacrifièrent leur vie sur le sol de France. À la caserne Niel à Bordeaux-Bastide, 3 000 « Espagnols rouges » furent internés dans des conditions très particulières entre l'automne 1942 et l'été 1944. Le 27 août 1944, veille de la libération de Bordeaux, Pablo Sánchez meurt les armes à la main à proximité du pont de Pierre. A-t-il sauvé le pont de Pierre comme certains l'affirment ?
  • Biographie : Peter Gaida, né à Gleiwitz (Silésie), a fait ses études en histoire, sociologie et langues romanes à Brême et à Bordeaux et soutenu une thèse à l’Université Paris 1 Sorbonne-Panthéon. Il a publié aux Indes savantes : Le Travail forcé dans les colonies françaises, 1900-1946. L’« Empire de la contrainte » et Camps de travail sous Vichy. Les « Groupes de travailleurs étrangers » (GTE) 1940-1944.
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