L'ERREUR DE NIETZSCHE - ESSAI D'UNE INTERPRETATION JURIDIQUE DU RESSENTIMENT

Irjs - EAN : 9782850020445
NOBLOT CYRIL
Édition papier

EAN : 9782850020445

Paru le : 26 août 2021

20,00 € 18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782850020445
  • Réf. éditeur : NOBLOT
  • Collection : HUMANITES DROIT
  • Editeur : Irjs
  • Date Parution : 26 août 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 242
  • Format : 1.40 x 13.50 x 21.50 cm
  • Poids : 300gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Prenant le contrepied de l’interprétation nietzschéenne plutôt dépréciative du ressentiment, qui cadrait avec un certain souci de défendre les privilèges de l’aristocratie, cet essai suggère une interprétation juridique du ressentiment permettant d’en faire ressortir les aspects positifs.
    La démarche convie à un parcours en trois étapes.
    La première conduit de la définition que Spinoza donna de la haine en général au sentiment d’injustice, qui est un motif de haine particulier. La définition de l’injustice, correspondant chez Aristote à des cas de haine donnant lieu à une colère justifiée, permet, à rebours, d’identifier et de déprécier la haine qui ne répond pas à cette définition. Se dévoile ainsi déjà en filigrane le discret génie du ressentiment, grâce auquel le scorpion de la haine retourne contre lui-même son dard venimeux.
    La deuxième étape chemine du sentiment d’injustice au ressentiment et permet de distinguer, à partir du critère du droit, le ressentiment de l’indignation. Si l’interprétation de Nietzsche approfondissait la distinction entre le ressentiment et l’acquiescement, l’interprétation juridique conduit à souligner la distinction entre le ressentiment et l’indignation, le premier étant au diapason de l’ordre juridique, la seconde en dissonance avec lui.
    Redéfini comme sentiment du droit et sentiment juridique d’injustice, le ressentiment fait l’objet d’une réhabilitation dans le dernier temps de cet essai qui est aussi l’occasion d’aborder les relations entre droit et politique, droit et science, justice et amour et de réfléchir aux liens entre ressentiment, indignation et droits de l’homme à l’âge démocratique.
    En intégrant la vision de Jhering, qui faisait de la paix le but du droit et de la lutte le moyen de l’atteindre, en cherchant à corriger « l’erreur » de Nietzsche par Nietzsche, le droit, sous le rapport de ses liaisons avec les affects, pourrait peut-être se définir comme une arme morale, sociale et politique, plongée dans les complexions de la haine, qui sépare le ressentiment de l’indignation, la domination du premier ayant pour effet de modérer ou de subjuguer la seconde.
  • Biographie : Cyril Noblot est maître de conférences HDR à l'Université de Reims Champagne-Ardenne, responsable du Master 2 de Droit des contentieux privés, membre du CEJESCO.
De la collection
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.