LE CHANTEUR AMBULANT - UNE ANTHOLOGIE POETIQUE

Caracteres - EAN : 9782854466485
DEVKO L
Édition papier

EAN : 9782854466485

Paru le : 2 mars 2021

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  • EAN13 : 9782854466485
  • Collection : PLANETES
  • Editeur : Caracteres
  • Date Parution : 2 mars 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 226
  • Format : 1.50 x 13.00 x 21.00 cm
  • Poids : 350gr
  • Résumé : Pendant que l'Inde avait son Tagore, le Népal voisin avait son Devkota. Du fait peut-être de la fermeture du pays et du manque de traducteurs, la nouvelle ne s'est jamais véritablement ébruitée, mais il est temps assurément que cet écrivain d'envergure sorte de ses frontières et rencontre un public plus large. Auteur d'une œuvre foisonnante et diverse, Laxmiprasad Devkota (1909-1959) est dans son pays le classique immédiat de la modernité, une figure tutélaire. Tout en restant fortement enracinée dans la culture indo-himalayenne, sa poésie, d'une sensibilité vibrante, d'une rare densité d’expression, souvent teintée de résonances spirituelles, est mêlée d'une pensée humaniste d’aspiration universelle.
    Voici enfin traduits en français des morceaux significatifs de l'œuvre de Devkota, qui restituent à la fois la pluralité et la cohérence de son parcours, par un des rares spécialistes francophones de la langue népali.
  • Biographie : Lakṣmīprasād Devkoṭā est né en 1909 à Kathmandou. Troisième fils d’une fratrie de treize, il grandit dans une famille lettrée dont le père, Tilmādhav, est un pandit renommé, précepteur à la cour des Rana. L’enfant fait très tôt preuve de facilités : il impressionne ses camarades en écrivant d’un seul jet des poèmes plein de maturité. Sa famille l’oriente vers une éducation anglophone plutôt que classique ; il fait des études supérieures à Kathmandou, puis à l’université de Patna en Inde (1931-34). Lecteur avide de la littérature mondiale, il glane des influences décisives.
    Membre actif des cercles progressistes qui gravitent autour de la revue Sāradā, Devkoṭā publie dans les années 1930 ses premiers poèmes, remarqués pour leur sensibilité exacerbée et leur nouveauté formelle. Le récit en vers Munā-Madan (1936), écrit dans un mètre poétique autochtone, lui vaut un succès qui ne se démentira plus. Il fait des voyages à pied dans les montagnes et glane des thèmes populaires ensuite réexploités à l’écrit.
    Devkoṭā est marié à quinze ans et a rapidement des enfants. Il peinera toute sa vie à trouver des sources stables de revenus, survivant la plupart du temps en donnant des cours particuliers, parfois jusqu’à douze heures par jour.
    Les emplois qu’il obtient dans diverses institutions sont de courte durée, et les salaires, maigres et erratiques, peinent à nourrir une famille qui s’agrandit sans cesse. Ayant perdu coup sur coup son père, sa mère et une fille en 1935-36, sa précarité le plonge parfois dans des phases de détresse. En 1939, un épisode de maladie mentale l’isole pendant quelques mois dans le sanatorium de Ranchi en Inde ; la nature du trouble reste énigmatique.
    L’ingratitude des conditions matérielles de Devkoṭā n’a d’égal que la régularité de sa production. Écrivant sans relâche, il publie dans les années 1940 nombre d’amples poèmes narratifs aussitôt acclamés – certains ancrés dans l’univers hindou classique, d’autres résolument contemporains. Après avoir fondé en 1946 le Conseil littéraire (Bhāṣā pariṣad), exaspéré par la dictature Rana et désireux de participer au mouvement pour l’indépendance qui fait rage dans l’Inde voisine, Devkoṭā s’exile volontairement vers Bénarès pour rejoindre le jeune Parti du Congrès Népalais, dont il dirige la revue culturelle Yugvanī. Dépendant et miséreux (il va jusqu’à monnayer ses poèmes à des marchands du quartier), atteint de paludisme, affligé par la mort de l’un de ses fils resté au pays, il vit là des heures noires.
    De retour au Népal en 1949, dans l’effervescence démocratique qui suit la chute des Rana, Devkoṭā s’engage très activement pour structurer le monde intellectuel de la capitale et faire avancer les idées humanistes. Il cofonde l’Académie royale, brigue même quelques mois (le contexte politique reste très instable) le poste de ministre de l’Éducation (1
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