OTSU-E : PEINTURES POPULAIRES DU JAPON. DES IMAGIERS DU XVIIE SIECLE A MIRO.

Efeo - EAN : 9782855392516
MARQUET CHRISTOPHE
Édition papier

EAN : 9782855392516

Paru le : 18 avr. 2019

23,00 € 21,80 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782855392516
  • Réf. éditeur : COE 18
  • Editeur : Efeo
  • Date Parution : 18 avr. 2019
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 184
  • Format : 1.30 x 23.00 x 30.00 cm
  • Poids : 1.017kg
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Dans le prolongement de l’année « Japonismes 2018 », la Maison de la culture du Japon à Paris présente « ÔTSU-E : peintures populaires du Japon », la première exposition organisée en Europe sur l’imagerie japonaise de l’époque d’Edo.

    Les Ôtsu-e ou « images d’Ôtsu » sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l’époque d’Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tôkaidô reliant Kyôto à Edo (aujourd’hui Tôkyô), et dont la ville d’Ôtsu en est le premier relais.

    Les thèmes de ces peintures — au nombre d’environ cent vingt — furent d’abord religieux, avant d’évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d’une dizaine de sujets — comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine — auxquels furent attribuées des vertus protectrices.
    De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l’école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyôsai, furent fascinés par cette imagerie et s’en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique.

    Ce n’est que dans les années 1920, sous l’impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d’Ôtsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu’il fonda à Tôkyô en 1936, sont montrées dans l’exposition.

    Les images d’Ôtsu sont loin de connaître en Occident la même renommée que les estampes ukiyo-e, qui leur sont contemporaines. Quelques précurseurs s’y intéressèrent néanmoins, comme l’anthropologue André Leroi-Gourhan ou des artistes, tels le sculpteur catalan Eudald Serra, Miró ou Picasso, dont plusieurs œuvres de leurs collections personnelles sont exposées. La simplification des formes, la liberté graphique, la naïveté et l’esprit humoristique de ces peintures entrèrent en effet en résonance avec certaines formes d’art d’avant-garde au XXe siècle.
Du même auteur
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.