Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
ARNULF RAINER EX NIHILO
Galerie Lelong - EAN : 9782868821560
Édition papier
EAN : 9782868821560
Paru le : 15 mars 2022
25,00 €
23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782868821560
- Editeur : Galerie Lelong
- Date Parution : 15 mars 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 101
- Format : 1.50 x 19.90 x 23.50 cm
- Poids : 608gr
- Résumé : Les peintures qu’Arnulf Rainer a réalisées entre 2012 et 2016 constituent le dernier groupe d’oeuvres de l’artiste. Au cours de ses soixante années de création, il a élaboré un langage pictural singulier. Dans ses « Übermalungen », il parvient, à coups de griffures, ratures, giclures, coulures, à transfigurer aussi bien ses propres oeuvres que celles des autres. En recouvrant les motifs sous-jacents, il les efface dans un geste iconoclaste mais aussi, d’une certaine façon il les protège. Dans cette nouvelle série, il s’agit toutefois de peindre ex nihilo. Ce que Rainer recouvre ici, c’est le fond blanc du tableau. Il y a là quelque chose que l’observateur extérieur ne peut que deviner : « Ce qui a absolument disparu, dit-il, devient le contenu du tableau1. » Selon le sens commun, ce qui a disparu ne peut être vu, ne peut donc être peint. Ce disparu est d’une indétermination brumeuse, n’a pas de lieu fixe, pas de corps. Il ne peut pas et ne doit pas être touché, on ne peut en prendre possession. Pourtant Rainer parvient à entrer en contact avec ce vide – l’ampleur et la liberté de son geste en témoignent. Avec ses « touches de pinceau2 », il rend présent le disparu et l’intouchable. Il l’effleure, le désire et le célèbre. Ces dernières peintures ont un spectre de couleurs aussi large que le plumage chatoyant des oiseaux de paradis ou des nuances luxuriantes des feuilles d’automne. Des tableaux dans lesquels les tons rouge orangé du cadmium se combinent avec le magenta strident et le gris terreux. Vert clair, jaune bouton d’or, bleu nuit. Des formes noires aux allures de faucilles élancées et de queues de comètes lumineuses. En jouant de la transparence, d’amples courbes balayées, juxtaposées ou superposées, structurent la composition. La quasi-verticalité de ces traits révèle l’inébranlable présence physique du peintre face au vide.