Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
L'Homme qui jeûne
EAN : 9782879295374
Paru le : 24 août 2006
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782879295374
- Réf. éditeur : OLV165245
- Collection : OLIV. LIT.FR
- Editeur : Olivier
- Date Parution : 24 août 2006
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 240
- Format : H:205 mm L:140 mm E:20 mm
- Poids : 287gr
-
Résumé :
Il aura suffi d’un prétexte – une rupture amoureuse assez prévisible et quelques reproches qui font mouche – à un homme pour qu’il s’engage dans une profonde remise en question, se retire du monde, se cantonnant à l’espace de sa chambre et s’efforçant d’ignorer ce corps qui incarne la part animale de l’être. Il décide de jeûner. Il jeûne pour rompre avec l’humanité, pour éprouver la validité de la vie.
Au fil des jours, l’homme s’affaiblit et doit garder le lit, livré aux souvenirs qui envahissent le huis clos de sa chambre. Sa rencontre à Vienne devant un tableau du Corregio (Jupiter et Io) avec Lucie, la femme qui l’a abandonné quelques mois auparavant. Ses soucis avec Myriam, la jeune femme qui l’a entraîné dans le Réseau, une association de malfaiteurs. Pour eux, il arpentait les musées, repérait les tableaux qui seraient ensuite volés et revendus à de riches collectionneurs. La peinture, les animaux, les arbres, la plongée sous-marine, par toutes ces passions, il s’est écarté peu à peu des autres. Tandis que ses pensées errent, entre souvenirs et délires, il se sent menacé par des visiteurs de plus en plus intrusifs. La gardienne de l’immeuble, son associé, Myriam, aucun d’eux ne semble comprendre son retrait du monde, aucun d’eux ne prend en considération le jeûne qui creuse de jour en jour ce corps qu’il voudrait oublier. Pourtant, une force vitale continue de l’habiter.
Dans ce roman écrit comme un soliloque, le suspens tient en quelque sorte au souffle du jeûneur, à son cheminement intérieur. La citation de Bachelard mise en exergue apparaît alors comme un défi lancé par l’écrivain à son jeûneur : «L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin.»