L'Église castrale d'Akerentia

Pu Polytechnique - EAN : 9782889156436
TERRIER AURELIE
Édition papier

EAN : 9782889156436

Paru le : 23 janv. 2025

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A paraître 23 janv. 2025
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  • EAN13 : 9782889156436
  • Réf. éditeur : 351236
  • Collection : ARCHITECTURE
  • Editeur : Pu Polytechnique
  • Date Parution : 23 janv. 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Poids : 0gr
  • Résumé : Selon les sources disponibles, la ville d'Akerentia (ou Cerenzia vecchia), située dans la province de Crotone, est habitée sans discontinuité du 9e au 19e siècle, puis abandonnée en 1860. Elle représente donc un terrain d'investigation très prometteur quant à l'évolution d'une cité entre le Moyen-Âge et l'époque moderne. Akerentia apparaît dans les textes à la fin du 9e siècle en suffragant de la nouvelle métropole de Santa Severina, au Sud du massif de la Sila en Calabre. De ces nouveaux diocèses constitués, Akerentia est la seule cité pouvant être étudiée sans contraintes, les autres étant toujours occupées. L'abandon définitif de la ville en 1860 ainsi que le classement d'une grande partie du promontoire en parc archéologique offre une opportunité d'étude inédite. La subite apparition de cette agglomération en tant que cité épiscopale sans l'existence d'une occupation antérieure paraissait peu plausible. La position topographique dominante du promontoire ne peut que conforter ce postulat. La région présente plusieurs lieux stratégiques, soit en fonction de leur position sur les voies de circulation, soit sur des sites naturellement protégés, dotés de structures du type enceinte-refuge, et ce à partir du 6e siècle. La mention nouvelle d'Akerentia ainsi que celles d'Umbriatico, d'Isola di Capo Risuto et de Gallipoli dans les listes épiscopales de la fin du 9e siècle, démontrent bien une volonté de reconquête par l'Empire byzantin de ses anciens territoires. La tradition orale attribuait les ruines en surplomb de la ville à l'ancienne cathédrale San Teodoro, « il vescovado ». Or un édifice aussi important dominant l'agglomération, les deux accès au promontoire ainsi que toute la vallée du Lese, suggère l'emplacement d'un château plutôt que celui d'un édifice religieux. Nous verrons qu'au terme de cette étude, c'est une nouvelle utilisation du bâtiment étudié qui a pu être proposée.
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