HORLOGE DE BOLOGNE (L)

Arfuyen - EAN : 9782908825800
GUIDACCI MARGHERITA
Édition papier

EAN : 9782908825800

Paru le : 9 mai 2000

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  • EAN13 : 9782908825800
  • Réf. éditeur : 841635
  • Collection : HORS COL LITTER
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 9 mai 2000
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Format : 0.60 x 16.20 x 22.60 cm
  • Poids : 203gr
  • Biographie : Margherita Guidacci est née le 25 avril 1921 à Florence. Son père, Antonio Leone Guidacci, avocat réputé, et sa mère, Nella Cartacci, sont tous deux originaires de Scarperia, à vingt-cinq kilomètres de Florence. Fille unique d'une famille composée principalement de personnes âgées, elle grandit dans une vieille demeure du centre de la cité : « C'était une bâtisse étrange et malcommode, ramifiée comme un arbre, avec une terrasse sur le toit qui était mon royaume : de là on voyait toute la ville et les collines alentour et, quand je m'étendais sur le sol, je ne voyais que le ciel et les métamorphoses des nuages. » En 1931, son père meurt d'un cancer alors qu'elle n'a que dix ans. D'autres décès suivent dans sa famille. Elle reste seule avec sa mère. Elle fréquente très peu les gens de son âge avec lesquels elle se sent perdue et incapable de cette « connivence immédiate et superficielle » qu'elle leur envie : « En compensation, ma vie d'étude et de lecture était intense. Les livres m'offraient en un sens un substitut à ces rencontres dont j'étais si peu capable dans la vie quotidienne. » Très tôt elle fréquente les auteurs classiques grecs et latins. Son cousin l'écrivain Nicola Lisi (Scarperia 1893- Florence 1975) l'accompagne dans ses promenades dans la campagne tant aimée du Mugello et exercera sur elle une influence certaine par son écriture limpide, dira-telle, « comme un chant d'oiseaux ». Après d'excellentes études secondaires, Margherita Guidacci s'inscrit à la Faculté des Lettres de Florence. C'est là qu'elle trouve, en la personne de Giuseppe de Robertis, le maître qui lui révèle la littérature contemporaine. Elle soutient sa thèse sur l'oeuvre de Giuseppe Ungaretti, puis s'oriente vers l'étude des littératures anglaise et américaine. Elle découvre les recueils de poèmes de Emily Dickinson qui ne cesseront dès lors de l'accompagner. Elle lit Shakespeare, Melville, Eliot mais aussi la Bible, Rilke et Kafka. En 1946 paraît son premier recueil de poèmes, La sabbia e l'angelo (Le sable et l'ange). Son second livre ne paraîtra que neuf ans plus tard (Morte del ricco,1955). Ses nombreux recueils seront tous ainsi publiés à intervalles très irréguliers : « Car je ne me suis jamais forcée à écrire si je n'en sentais pas la nécessité intérieure ». Son livre le plus connu, Neurosuite, écrit entre septembre 1968 et juin 1969, porte avec une particulière acuité la marque de cette urgence intérieure. Margherita Guidacci se marie à vingt-huit ans avec Luca Pinna dont elle a deux fils et une fille. Son mari meurt en 1977 puis, deux ans plus tard, sa mère. Margherita Guidacci a enseigné pendant de nombreuses années les littératures anglaise et américaine au lycée scientifique Cavour à Rome, à l'université de Macerata, puis à l'Institut universitaire de SS Maria Asunta. Elle mène une activité importante de traductrice des oeuvre de John Donne, T. S. Eliot, Elizabeth Bishop et Jessica Powers. Elle s'attache tout spécialement à Emily Dickinson dont elle traduira au fur et à mesure des années une grande partie de la poésie et de la correspondance. Un moment très fort de ses dernières années fut, à la fin de 1989, ses retrouvailles avec la France qu'elle n'avait pas revue depuis plus de vingt ans. C'est à la faveur de ce voyage qu'elle est reçue le 14 décembre à la Maison de la Poésie, à Paris. De retour à Rome, elle écrit pour les Éditions Arfuyen l'étonnant récit « Comment j'ai écrit Sibylles ». Frappée d'hémiplégie à la suite de deux attaques cérébrales au début de 1990, elle vit désormais dans l'immobilité et le retrait. C'est cependant durant ce temps qu'elle écrit son dernier recueil, Anelli del tempo dont elle envoie le manuscrit à son éditeur un mois avant sa mort. Elle meurt dans son sommeil la nuit du 19 juin 1992. Elle repose dans le caveau familial, à Scarperia.
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