Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes

Acratie - EAN : 9782909899749
VANINA
Édition papier

EAN : 9782909899749

Paru le : 17 oct. 2023

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  • EAN13 : 9782909899749
  • Réf. éditeur : 978290989974
  • Editeur : Acratie
  • Date Parution : 17 oct. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 300
  • Format : H:210 mm L:145 mm E:26 mm
  • Poids : 420gr
  • Résumé : LA RÉALITÉ SOCIALE DES FEMMES<br /> CONTRE LES LEURRES POSTMODERNES<br /><br /><br /> On constate de nos jours, à l’échelle de la planète, une dévalorisation voire une négation des femmes. Elles sont réduites soit à une apparence de la féminité avec la « théorie queer », soit à un ventre à louer avec la pratique de la GPA (gestation pour autrui). Non seulement elles représentent la majorité des classes sociales les plus démunies, mais elles demeurent sous la menace de violences liées à la domination masculine – la situation actuelle des Iraniennes et des Afghanes en témoigne. Et même dans les pays où elles ont arraché le droit à disposer de leur corps, ce droit reste une conquête fragile : l’application de la loi permettant l’IVG, votée en France en 1975, est de plus en plus difficile ; des Etats d’Amérique latine ont récemment autorisé l’avortement, mais la Cour suprême américaine l’a interdit en juin 2022...<br /> Dans les années 1970 en France, le MLF (Mouvement de libération des femmes) a attaqué avec force le rôle social imposé aux femmes par le capitalisme et le patriarcat sur la base de leur sexe biologique. Il y a une trentaine d’années, le « genre » – traduction du gender utilisé par les féministes américaines – était encore considéré comme le synonyme de ce rôle social. Aujourd’hui, avec la diffusion vulgarisée de la « théorie queer » et des analyses intersectionnelles, il désigne fréquemment une « identité » reposant sur le seul « ressenti » des personnes : il suffirait de se déclarer femme ou de s’en donner l’allure pour en être une.<br /> Un peu partout dans le monde, des féministes s’insurgent contre cette nouvelle définition d’une femme parce qu’elle fait perdre de vue l’origine de son oppression – ses organes sexuels, avec leurs capacités procréatrices – et le vécu des femmes dans leur grande majorité, à savoir une double journée de travail pour assurer la reproduction sociale et une large part de la production économique. Néanmoins, des dictionnaires, des textes de loi ou des déclarations d’organismes internationaux attestent de sa progression partout. <br /> En France, deux facteurs la favorisent : sa propagation, dans les médias et sur les réseaux sociaux, à la fois par des élites politiques et intellectuelles et par divers milieux militants ; la censure de toute remarque concernant l’« identité de genre autodéclarée » et ses conséquences pour l’émancipation des femmes. Quiconque s’y risque peut être insulté-e ou menacé-e par des « transactivistes », ou poursuivi-e pour « transphobie » devant les tribunaux.<br /> Il est pourtant urgent de contester le bien-fondé de théories appartenant au postmodernisme, le courant de pensée qui a contribué à forger avec le néolibéralisme, dans les années 1980, une idéologie valorisant les « classes moyennes » et leur style de vie pour conforter l’ordre établi – alors que celui-ci est toujours à détruire.<br />
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