LE LIVRE DE L'AMOUR

Al Manar - EAN : 9782913896543
BENNIS MOHAMMED
Édition papier

EAN : 9782913896543

Paru le : 1 janv. 2008

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  • EAN13 : 9782913896543
  • Collection : POESIE DU MAGHR
  • Editeur : Al Manar
  • Date Parution : 1 janv. 2008
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Poids : 150gr
  • Résumé : Ainsi s'achève "Le livre de l'amour", recueil d'inspiration contemporaine en terre de poésie arabo-maghrébine. Mohammed Bennis, dans une langue très pure et en se référant aux grands classiques de l'Andalus, y célèbre l'amour dyonisaque d'une façon que n'aurait pas désavouée , parmi d'autres poètes contemporains, un Bernard Noël :

    "Le livre de l'amour, qui célèbre Ibn Hazm et son Collier, est fait d'un croisement de textes où nombre de matériaux sont mis en perspective pour nourrir une fiction poétique qui révèle au plus près la vérité de l'amour en tant qu'expérience personnelle nourrie de tant d'identificatrions. C'est la façon qu'a le poète de rappeler l'exigence et l'intensité de la liberté amoureuse vécue dans le labyrinthe de l'émotion, du sentiment, de la sensation, au risque de la folie ou de la mise à mort, de soi, comme de l'autre. Le retour à Cordoue, les identifications que révèle Ibn Hazm ne sont qu'un rappel de ce que le sens commun a oublié en ces temps de soupçon qui veulent imposer une moralité de convenance, inconnue de nos siècles antérieurs et contre laquelle nos corps et nos coeurs se rebellent tout entiers. Le poète reprend la tradition arabe de l'amour, non seulement pour en confirmer les possibles, mais aussi pour en dénoncer les limites, celles-là même dont les timorés continuent à être les gardiens. Car enfin, le poète affirme que le principe de prudence ne peut gouverner l'Amour. C'est à l'excès, à la démesure qu'Eros nous convie. Une écriture destinée à empêcher la défiguration des valeurs de notre temps et à projeter le corps hors toute forme d'économie vers cet épuisement où il se reconstitue. "

    Illustration et couverture : Dhia Azzawi. 25 ex de tête, rehaussés d'un dessin original de Azzawi, en frontispice.
  • Biographie : Poète et essayiste marocain de langue arabe

    Né en 1948, à Fès où il a passé sa jeunesse, Mohamed Bennis a découvert la poésie arabe avec les vers que lui récitait sa grand-mère, puis chez les libraires, près de la Karaouine. Il enseigne aujourd’hui à l’université de Rabat. Mohamed Bennis a son actif en arabe une quinzaine de recueils. Il a cofondé les éditions Toubkal en 1985. C’est un des chefs de file de la modernité poétique au Maroc. Mohamed Bennis puise son inspiration à la fois dans la culture arabe et dans la fréquentation des poètes français. Il vit à Mohammedia

    « Si ma langue sur la terre, se meurt, cela veut dire qu’elle reste l’unique legs qui m’interroge sur son devenir. L’enthousiasme qui guidait nos pas aux années 1970 en direction du choix entre Occident et Orient a perdu de sa vigueur. Être marocain, écrivant en arabe ne me sépare en rien des autres poètes. La poésie est seule, parce qu’elle ne cesse d’attirer les braises des langues. C’est ce que nous apprend la condition actuelle de la poésie. Sur le sol marocain, il n’y a pas que la poésie qui est écartée de son milieu vital, le poète d’expression arabe l’est aussi; il reste éternellement étranger ; nulle marque sur son chemin de l’hospitalité, aucun droit à la parole, pour faute d’aimer ma langue à la folie, et avec laquelle je ne cesse d’écrire le chant des funérailles » extrait d’un texte de Mohamed Bennis, traduit par Maati Kabbal ("Le Magazine littéraire", avril 1999).

    Le peintre

    C’est d’abord l’archéologie qui a attiré Dhia Azzawi, né à Bagdad en 1939. Aussitôt diplômé dans cette discipline (1962), il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-arts. En 1965, ont lieu à Bagdad ses premières expositions et, dès lors, il participe à de nombreuses manifestations artistiques dans le monde. En 1976, il s’installe à Londres où il vit et travaille jusqu'à ce jour.
    Son parcours artistique se caractérise par un mouvement permanent entre l’unité et la multiplicité.
    Unité des références artistiques : le patrimoine de la Mésopotamie, le legs de la civilisation arabo-islamique, et l’art moderne universel.
    Multiplicité des voies et supports : peinture, tapisserie, céramique, volumes, affiches, lithographies, oeuvres de bibliophilie… La profusion n’est pas toujours signe de dispersion. Dhia Azzawi a su ainsi forger son style, reconnaissable à travers une reformulation du cubisme, un talent chromatique élevé et une audace dynamique des formes qui le positionnent pleinement dans la peinture contemporaine.
    Son travail de gravure sur les Mille et Une Nuits, refusant l’illustration anecdotique des contes, a constitué une nouvelle expérience de cet artiste ouvert à toutes les aventures créatives.
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