Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
JOURNAL
Symetrie - EAN : 9782914373791
Édition papier
EAN : 9782914373791
Paru le : 23 mai 2012
20,00 €
18,96 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant provisoirement
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782914373791
- Réf. éditeur : SYM-79-1
- Collection : SYMETRIE RECHER
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 23 mai 2012
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 368
- Format : 2.40 x 17.00 x 24.00 cm
- Poids : 713gr
- Résumé : Le jour de ses 75 ans, en 1912, Théodore Dubois (1837-1924) commence la rédaction d’un journal intime qu’il tiendra presque jusqu’à la fin de sa vie. Les premières pages retracent le récit du quotidien tranquille d’un musicien adoubé par les milieux officiels mais dont la notoriété artistique est en perte de vitesse ; un compositeur « romantique » bientôt submergé par les sacs et ressacs des modernités éprouvantes de Ravel, Stravinski ou Milhaud. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, ce journal prend une tout autre tournure. Rythmé par des nouvelles du front (déformées selon le prisme d’une presse de propagande) ainsi que par des préoccupations personnelles et matérielles, le texte de Dubois livre désormais le regard attentif et inquiet de son auteur sur un conflit aux proportions et aux enjeux inédits. Au fil des pages, le compositeur témoigne aussi de pratiques, d’institutions et de sociabilités musicales qui naissent et s’organisent avec la Grande Guerre. Héros d’un passé révolu, le compositeur du Paradis perdu analyse les événements d’après-guerre (jusqu’en 1923) avec ce même point de vue : lucide, désabusé et souvent passéiste.
-
Biographie :
Théodore Dubois (1837-1924) eut pour professeurs de composition François Bazin, François Benoist et Ambroise Thomas au Conservatoire de Paris. Après l’obtention du premier prix de Rome en 1861 et un séjour de quatre ans en Italie, il devint maître de chapelle dans plusieurs églises parisiennes. C’est à ce titre qu’il composa la plus grande partie de sa musique religieuse (plusieurs messes, de nombreux motets, Les Sept Dernières Paroles du Christ, etc.) Nommé professeur d’harmonie au Conservatoire, il en devint directeur de 1896 à 1905 et sa postérité souffrit longtemps de cette charge administrative, doublée d’une nomination à l’Académie des beaux-arts.
D’inspiration éclectique, le style de Dubois, tout à la fois influencé par Franck, Schumann, Brahms et Saint-Saëns, s’épanouit avec un même talent au piano (Poèmes alpestres, deux concertos, Sonate, Études de concert, etc.), dans la musique de chambre (deux trios avec piano, quatuors à cordes et avec piano, Quintette pour hautbois, Trio à cordes et piano, mélodies…) et à l’orchestre (trois symphonies, Concerto pour violon, etc.) C’est finalement dans la musique vocale que Dubois eut le plus de mal à se faire connaître, excepté ses deux oratorios Les Sept Dernières Paroles du Christ et Le Paradis perdu.
Il laisse également plusieurs ouvrages pédagogiques.