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Métamorphose des Ballerons
EAN : 9782919221202
Édition papier
EAN : 9782919221202
Paru le : 1 juin 2014
20,00 €
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- EAN13 : 9782919221202
- Réf. éditeur : 978291922120
- Collection : VIVRE L'ART
- Date Parution : 1 juin 2014
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 90
- Format : H:200 mm L:200 mm E:8 mm
- Poids : 250gr
-
Résumé :
Bernard Langenstein aime les balles de paille. Il les trouve
belles.
Ce qui l'attire dans ces balles et leur accumulation dans les
champs, c'est le côté mystérieux, monumental, esthétique.
Il ne s'agit pas de n'importe quelles balles de paille. Il s'agit de
celles qui sont souvent décriées parce qu'elles sont emballées
d'un film plastique. Pourquoi celles-là ? À cause de la manière
dont elles captent la lumière et restituent des brillances.
Façonnées par l'homme et sa machine, elles existent dans un
univers naturel, se posent comme des objets incongrus au
milieu des prés. Le plastique qui les recouvre nous rappelle
l'industrialisation agricole et leur donne un sens.
Elles deviennent des installations éphémères, disposées par
des hommes qui n'ont pas conscience que ces objets usuels
sont, quand on les regarde, de véritables oeuvres d'art. - Biographie : A propos des Photographies de Bernard Langenstein<br><br>La photographie − on l’oublie souvent − est une pratique d’abstraction, et l’on reconnaît le photographe à<br>cette propension particulière qu’il a, de ne retenir du monde visible que ce qui l’intéresse. Ainsi, les images<br>de Bernard Langenstein se situent entre la photographie de paysage et la photographie d’architecture,<br>entre toutes, monumentale : le paysage est le milieu dans lequel il opère, le monument est ce qu’il reste du<br>paysage après qu’il en ait rêvé. Son objectif se focalise sur ces ballerons de foin enveloppés de plastique<br>noir ou blanc ; utiles à l’agriculture, leur exposition à ciel ouvert perturbe la beauté des campagnes en<br>mêlant à la nature des matières qu’elle n’assimile pas.<br>Quand il s’approche de ces boules vernissées, Bernard Langenstein y voit des miroirs reflétant la lumière<br>et les couleurs champêtres, comme si l’agriculteur avait créé une installation où son environnement se<br>démultiplierait en une série de tableaux. Plus proche encore, quand l’appareil photographique rase la<br>surface des objets, le drapé du polyéthylène, strié de plissures luisantes, renoue avec les fragments de la<br>statuaire antique que nous gardons en mémoire et l’on comprend très vite que sa passion pour ces lieux<br>s’accomplit dans la production d’une série de métaphores qu’il voue à notre interprétation. [...]<br>Robert Pujade