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UN COUP DE DES JAMAIS N'ABOLIRA LE HASARD
Mazeto Square - EAN : 9782919229291
Édition papier
EAN : 9782919229291
Paru le : 22 févr. 2016
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- EAN13 : 9782919229291
- Collection : AB INITIO
- Editeur : Mazeto Square
- Date Parution : 22 févr. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 32
- Format : 0.30 x 14.80 x 21.00 cm
- Poids : 70gr
- Résumé : A la fin de l’année 1897, soit quelques mois avant sa mort, Stéphane Mallarmé publia dans la revue Cosmopolis (fondée par Fernand Ortmans) Un coup de dés jamais n’abolira le hasard. Après des années de vie parisienne, ayant côtoyé la crème artistique, et avant-gardiste de la capitale, Mallarmé s’était retiré dans la vallée de la Seine pour se dédier à une grande œuvre. Lui, qui avait su se libérer de cette nostalgie des êtres chéris perdus, qui submergeaient ses premiers poèmes ; lui, qui avait su libérer les mots de leur fonction primaire, les laissant désormais simplement se suggérer au gré du chant ; voici qu’il s’attelait à les libérer de ces pages trop étroites. Ainsi, Stéphane Mallarmé libéra la typographie des contraintes. Comme en musique – car c’est bien une partition qui s’offre à nous –, le poète a alterné les césures, les suspensions, et les blancs pour laisser place aux images naissantes. Dorénavant, le poète fera sien du cercueil où seront renfermés ses vers vivants. Telle une longue phrase lancinante, qui s’épanouit au gré des pages offertes à elle, et où les mots s’exhibent comme des dessins, imprégnant le blanc du papier de leurs pattes anthracite, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard annonçait une régénération de l’œuvre du poète, dont le parfum nous embaume toujours. © Mazeto Square.
- Biographie : Stéphane Mallarmé (baptisé Etienne) est né à Paris en 1842 dans une famille de fonctionnaires d’Etat. Alors qu’il n’a que cinq ans, il perd sa mère, et dix ans plus tard, c’est sa sœur qui disparaît à son tour ; ces deux deuils le peineront durablement. Enfant d’une grande sensibilité, peu enclin à côtoyer ses semblables, les années au pensionnat lui laissèrent peu de bons souvenirs, si ce n’est un goût prononcé pour les livres d’un auteur américain très anglais : Edgar A. Poe. En 1863, Stéphane Mallarmé devient professeur d’anglais. Ce n’est pas vraiment sa vocation, mais cette carrière dans l’enseignement lui permet de se consacrer à ce qui l’anime : la poésie. En 1866, il écrit L’Azur et Brise marine qui seront édités dans une revue importante : le Parnasse contemporain sous la direction d’Alphonse Lemerre. C’est le début d’une reconnaissance. En 1871, un poste au lycée Condorcet, à Paris, lui permet de se rapprocher des milieux littéraires influents de l’époque. Œuvrant quotidiennement, il collabore à diverses revues, publiant, à côté de ses poèmes, des préfaces et des traductions. La quarantaine passée, il crée son propre salon, rue de Rome, et reçoit de jeunes écrivains prometteurs (André Gide, Paul Claudel, Paul Valéry, etc.). Sa poésie est désormais connue au-delà des frontières, et on le cite comme le père du symbolisme. Stéphane Mallarmé meurt le 9 septembre 1898, dans sa maison de Valvins, aux confins de la Seine. © Mazeto Square.