Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
PIERRE SCHAEFFER & PIERRE HENRY - SYMPHONIE POUR UN HOMME SEUL
Contrechamps - EAN : 9782940068654
Édition papier
EAN : 9782940068654
Paru le : 2 juil. 2021
15,00 €
14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782940068654
- Editeur : Contrechamps
- Date Parution : 2 juil. 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 350
- Format : 1.30 x 11.10 x 18.10 cm
- Poids : 210gr
- Résumé : Homme de radio, fondateur et directeur de nombreux services de l’ORTF, Pierre Schaeffer (1910-1995) est considéré comme le père de la musique concrète, terme qu’il propose dès 1948 pour qualifier les expérimentations sonores qu’il effectue dans le Studio d’essai de la Radio au tournant des années cinquante. Contrairement à Schaeffer, Pierre Henry (1927-2017) possède une formation musicale de haut niveau. Formé au Conservatoire de Paris, il y fait des études de percussions et d'écriture, puis suit l'enseignement de Nadia Boulanger, tout en devenant un très bon pianiste. C'est en 1948 qu'il rencontre Pierre Schaeffer au studio de l'ORTF. Ensemble, ils posent les bases d’un nouvel univers sonore qui abolit les limites de la musique instrumentale. Faisant suite aux premières collaborations des deux hommes, la Symphonie pour un homme seul (1950) est considérée comme la première pièce d’envergure de musique concrète. Œuvre manifeste, la Symphonie prend sa source dans un projet de Pierre Schaeffer, une pièce radiophonique sur le thème de la solitude humaine et des bruits corporels. C'est Pierre Henry qui en invente l'univers sonore, lui donnant du même coup une dimension considérable. L'œuvre s'impose d'emblée comme un événement. René de Obaldia en dira : « Nous voici devant la reproduction de cet univers mécanique devenu nôtre et qui nous domine chaque jour davantage… Le drame de notre temps se grave sur cette cire sans miel ». Tiraillés entre l’extension des possibilités instrumentales et la recherche d’une connaissance théorique qui faisait encore défaut, les auteurs de la Symphonie tentent de concilier les exigences de la démarche concrète avec celles de la composition musicale. Il y est question d’un transfert de la radio vers la musique, de l’invention de nouvelles formes s’inspirant du cinéma ou de la poésie débouchant sur une nouvelle dramaturgie sonore, mais aussi de la production d’un savoir critique vis-à-vis du langage musical classique. En s’attachant à son contexte, à ses conditions de production techniques et esthétiques, et en examinant des sources inédites, telles que les archives sonores ou le journal personnel de Schaeffer, Loïc Bertrand reconstruit le contexte de l'œuvre et sa genèse. L’auteur procède par ailleurs à une analyse détaillée de la Symphonie, apportant des éclairages significatifs sur cette œuvre emblématique. Enfin, l’auteur propose une réflexion sur les questions soulevées en leur temps par la première musique concrète, tout en les actualisant.