LES ARNAUD

Le Naturographe - EAN : 9782956054986

PROAL JEAN

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Nouveauté

Édition papier

EAN : 9782956054986

Paru le : 5 août 2024

22,00 € 20,85 €

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Détails

EAN13 : 9782956054986
Réf. éditeur : 352151
Editeur : Le Naturographe
Date Parution : 5 août 2024
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 192
Format : 1.50 x 14.20 x 20.00 cm
Poids : 248gr

Résumé

Résumé : Firmin vit dans un creux de montagne
et la montagne vit en lui.
Au rythme lent des saisons, des récoltes,
des travaux, d’une vie, il prend ce que la montagne
lui donne, ce qu’elle lui prête.
Car, impitoyable, elle reprend. Il le sait.
Les terres douloureusement conquises,
les êtres muettement apprivoisés.
Firmin doit apprendre, dans sa rudesse
et sa pudeur, à vivre avec ce qui sourd en lui.
Vivre, tenir, avancer. Recommencer.
Apprendre ce qu’il n’a jamais pu nommer.
Et un jour la montagne se réveille, piquetée de rouge –
rouge comme ce vieux sentiment que Firmin sent gronder en lui,
ce sentiment qu’il pensait avoir apaisé auprès de son fils Noël…
Biographie : Jean Proal (1904-1969), est originaire des Alpes du Sud. Il restera imprégné de ce pays de ses huit ans, ainsi que du souvenir de ces femmes et de ces hommes – rudes tout en étant humbles, entiers et têtus – qu’il a côtoyés et qu’il invite dans ses romans. Cependant Jean Proal n’est pas un écrivain régionaliste et plusieurs de ses contemporains, dont Louis Brauquier, soulignent l’inséparabilité de l’homme et de son oeuvre. Avec sa singulière acuité de réceptivité et transmission, il réussit à incarner ce rapport à la terre, au monde et aux autres. Ses phrases dessinent comme une ligne de crête sur laquelle le lecteur avance passionnément et patiemment. Bref, avec des mots précis, Jean Proal convoque la puissance de la nature et la complexité de l’Homme. Il sait faire sentir la nécessité et la gravité de la solitude. Ceux qui l’ont côtoyé soulignent son profond sens de l’Amitié. Et « Il y a de la poésie dans son oeuvre. C’est essentiel ». En 1950, il rencontre Suzon Gontier. Gravement malade, il quitte Paris pour Saint-Rémy-de-Provence où il se passionne pour la Camargue et les Alpilles. Malgré un long séjour en sanatorium (à Al Sola, de 1960 à fin 1962), sa santé se détériore. Pourtant, peu avant de mourir, il griffonne : « C’est la lumière qui me fait respirer ».