Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
PLUIE, LARMES DE LA TERRE - EDITION BILINGUE
Billaudot - EAN : 9790043104063
Édition papier
EAN : 9790043104063
Paru le : 10 oct. 2022
22,10 €
20,95 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9790043104063
- Réf. éditeur : GB10406
- Collection : COR ET PIANO
- Editeur : Billaudot
- Date Parution : 10 oct. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 28
- Format : 0.30 x 22.80 x 30.50 cm
- Poids : 120gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. Si la crise sanitaire que nous traversons provoque un isolement forcé, elle est aussi l'occasion de se recentrer sur l'essentiel. Mon besoin de reconnexion avec la nature a alors été plus fort que jamais. En la retrouvant, j'ai réalisé encore plus intensément à quel point elle nous est précieuse. C'est ainsi préoccupée par les dérèglements climatiques que j'ai commencé à travailler sur cette œuvre. Si le cor est symboliquement un instrument magique, le piano c'est l'eau, c'est Debussy ... J'ai pensé qu'il fallait bien un peu de magie liquide pour préserver cette nature détruite par nos modes de vie. En mélangeant ces deux instruments, je souhaitais explorer des sonorités exprimant mes angoisses : faire pleurer la Terre. L'image de la pluie comme ses larmes n'a cessé de m'habiter durant la conception de la pièce. La première partie est inspirée de la véritable pluie et la seconde par la métaphore des larmes. L'atmosphère est d'abord mystérieuse avec ses sonorités fragiles. Des agrégats graves et profonds posent un paysage inquiétant, en contraste avec de subtils accords lumineux représentant l'espoir. Le piano déploie pas à pas un motif coulant. Le cor, d'une sonorité voilée, entonne le motif fondateur de l'ouvrage. Puis le tapis liquide du clavier emplit progressivement le paysage sonore. Ses accords moelleux sont chaque fois interrompus par un flot de notes rapides qui s'écoule du cor. Ce dernier tente un chant d'espoir mais le même sort lui est réservé. Cette pluie désormais diluvienne devient plus acide. Grâce aux couleurs graves entremêlées des deux instruments, la Terre ronronne, tentant de nous prévenir de la menace. Les gouttes d'eau tombent en un rythme instable et les motifs auparavant liquides deviennent plus incisifs. Enfin, le déluge s'apaise et nous laisse un paysage vide et désolé. Le cor rappelle mélancoliquement les notes fondatrices de l'ouvrage et le piano égrène quelques perles de pluie - dernières larmes versées ? -avant de retrouver la texture initiale. Celle-ci apparaît épurée. Dans un ultime moment suspendu, la Terre attend une lueur d'espoir. L'œuvre est teintée d'une couleur triste. Les modes de jeu utilisés participent à l'élaboration de ce ton particulier. Pour le cor, des sons chantés dans le grave du cor provoquent des battements telle des palpitations du cœur de la Terre qui souffre ; des notes voilées (demi-bouché) ; ou encore l'intonation imparfaite de ses harmoniques naturelles si belles et rappelant les imperfections de la nature. Le piano, quant à lui, est préparé avec des cordes étouffées rendant les aigus moins lumineux. Il est aussi largement utilisé dans les registres médium et grave tout au long de la pièce. Si l'on se sent souvent impuissant face à la destruction des formes de vie sur notre Terre, je reste persuadée que nous, artistes, en jouant, en chantant, en écrivant, devons véhiculer ce message et espérer éveiller les consciences. Nous avons la chance de vivre sur une planète merveilleuse et il revient à chacun d'en prendre soin. Cette pièce est dédiée à mes amis et musiciens Alexandre Collard et Nicolas Royez, ainsi qu'à leurs enfants Anatole et Nine. Camille Pépin
- Biographie : 2015 : Grand Prix Sacem Musique Symphonique catégorie Jeune Compositeur Née en 1990 à Amiens, Camille Pépin est l’une des compositrices les plus prestigieuses de sa génération. Au carrefour de l’impressionnisme français et du courant répétitif américain, son univers sonore personnel trouve son inspiration dans la nature ou la peinture. L’art de la couleur s’y exprime avec autant de science de l’orchestration que d’imagination poétique. Sa musique est interprétée par de nombreux orchestres (BBC Symphony Orchestra, Frankfurt Radio Symphony, Sydney Symphony Orchestra, West Australian Symphony Orchestra, Houston Symphony Orchestra, Toronto Symphony Orchestra, Brussels Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre national de France, Orchestre national de Lyon, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre national d’Île de France) sous la direction de chef.fe.s d’orchestre tel.le.s qu’Alain Altinoglu, Mikko Franck, Fabien Gabel, Ben Glassberg, Leonard Slatkin, Arie Van Beek et Simone Young. Lauréate du concours de composition Île de Créations en 2015, elle reçoit la même année le Grand Prix Sacem Jeune Compositeur puis un Prix de l’Académie des Beaux-Arts en 2017. L’année suivante, elle figure parmi les 30 Eclaireurs de Vanity Fair. En 2020, elle est compositrice de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Elle est nommée Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2022. Son premier album paru chez NomadMusic en 2019 est unanimement salué par la presse (Choc Classica de l’année, fff Télérama, choix de France Musique, Supersonic de Pizzicato Magasine, Joker de Crescendo Magasine). Après des études au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens et de Paris, elle obtient cinq premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (orchestration, analyse, harmonie, contrepoint et fugue & formes). Elle apprend notamment auprès des compositeurs Guillaume Connesson, Marc-André Dalbavie et Thierry Escaich, s’inscrivant ainsi dans une lignée française. De 2018 à 2019, Camille est compositrice en résidence avec l’Orchestre de Picardie puis au festival international de musique de Besançon de 2019 à 2021.