Symphonie n° 1 en ré majeur (matériel)

Symetrie - EAN : 9790231803198
GOUNOD CHARLES
Édition papier

EAN : 9790231803198

Paru le : 21 févr. 2022

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  • EAN13 : 9790231803198
  • Réf. éditeur : SYM-0319-8
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 21 févr. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 172
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:30 mm
  • Poids : 5kg
  • Résumé : Face à l’évolution de la symphonie impulsée par Beethoven au début du xixe siècle, nombreux furent les compositeurs à se détourner de ce genre considérant ses neuf symphonies comme un idéal insurpassable. Les plus audacieux associeront un contenu extra-musical (poème, texte, conte, légende…) pour faire évoluer le genre vers la symphonie à programme (Berlioz, La Symphonie Fantastique en 1830) ou vers le poème symphonique (Liszt, Mazeppa en 1851). Malgré le creux apparent de la production symphonique française entre 1830 et 1860, il faut souligner que la symphonie, bien que subissant un certain désintérêt, n’a pas cessé d’exister. Farrenc, Reber, Bizet et Gounod par exemple sont de ceux à s’être penchés sur le genre symphonique dans l’héritage beethovénien sans pour autant avoir cherché à le développer outre mesure.
    Cette Première Symphonie, datant de 1855, semble être l’un des premiers succès consolateurs de Gounod après l’échec de ses deux œuvres lyriques, La Nonne sanglante et Sapho. Sa bonne réception incite d’ailleurs le compositeur à écrire sa Deuxième Symphonie comme il le dit lui- même au travers de ses Mémoires d’un artiste :
    Je me consolai de mon déboire en écrivant une symphonie (no 1, en ré) pour la Société des Jeunes artistes, qui venait d’être fondée par Pasdeloup et dont tous les concerts avaient lieu salle Herz, rue de la Victoire. Cette symphonie fut bien accueillie, et cet accueil me décida à en écrire pour la même société, une seconde (no 2, en mi bémol), qui obtint aussi un certain succès.
    Ces deux œuvres montrent des traits similaires comme la découpe traditionnelle en quatre mouvements ou encore l’effectif instrumental. Pour autant, la Première Symphonie ne mérite pas de s’éclipser devant la seconde composée la même année. Elle déploie une qualité mélodique remarquable dans son premier mouvement. Le travail orchestral et l’énergie poignante du compositeur laissent également entrevoir le caractère théâtral qu’il développera dans sa Deuxième Symphonie et ses opéras. Le deuxième mouvement emprunte sans doute son caractère et son inspiration au second mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven. Gounod fait preuve ici d’une grande finesse orchestrale et d’une certaine sobriété, proposant même un passage fugué. Le Scherzo, quant à lui, semble puiser son énergie dans de multiples contrastes, somme toute opératiques. Il souligne avec fluidité l’intérêt marqué du compositeur pour le genre dramatique. Le quatrième mouvement, commençant par une introduction dans un tempo plus lent, ne manque pas de dévoiler son infatigable vivacité. Gounod n’hésite d’ailleurs pas à déployer l’intégralité de l’orchestre lorsque nécessaire.
    Fidèle au modèle classique et assurément différente de sa sœur, cette Première Symphonie, d’une énergie remarquable, mérite une écoute attentive afin d’en saisir toutes les richesses.
  • Biographie : Charles Gounod est né à Paris en 1818 et mort à Saint-Cloud en 1893. Il prend ses premières leçons de musique auprès de sa mère puis avec le compositeur Reicha. Après avoir obtenu son baccalauréat de philosophie, il entre au Conservatoire en 1836, dans les classes d’Henri-Montan Berton et de Fromental Halévy. Il se présente à plusieurs reprises au concours du prix de Rome, qu’il finit par décrocher en 1839 avec la cantate Fernand. Revenu d’Italie (et après un séjour en Allemagne), il envisage un moment d’entrer dans les ordres, mais sa passion pour le théâtre lui fait abandonner ce projet. Il écrit d’abord un opéra destiné à Pauline Viardot – Sapho (1851) – qui, à défaut de succès, lui vaut la commande d’une musique de scène pour la Comédie-Française  : Ulysse. C’est à partir de 1854 que le rythme de ses productions lyriques s’accélère  : La Nonne sanglante (1854), Le Médecin malgré lui (1858) puis le chef-d’œuvre  : Faust, créé le 19 mars 1859. Aucun ouvrage – sinon peut-être Roméo et Juliette (1867) – n’égalera la postérité de l’opéra inspiré du drame goethéen. Car parmi les autres ouvrages de Gounod, comme La Colombe, Philémon et Baucis, Cinq-Mars, Polyeucte, La Reine de Saba, Le Tribut de Zamora, plusieurs seront de véritables et cuisants échecs. À côté de cette abondante production opératique, il faut également souligner l’importance de la musique religieuse dans le corpus du compositeur, qui s’illustra aussi bien dans le motet intimiste que dans la grande messe solennelle.
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