LA CARESSE DE L'ECORCE

Musimot - EAN : 9791090536487
DOPONT IRINA
Édition papier

EAN : 9791090536487

Paru le : 24 févr. 2022

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  • EAN13 : 9791090536487
  • Réf. éditeur : 57
  • Editeur : Musimot
  • Date Parution : 24 févr. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 50
  • Format : 0.50 x 16.00 x 14.00 cm
  • Poids : 58gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : D’un jour au lendemain un confinement implacable tronqua la liberté. Face à ce qui fut déclaré « état d’urgence sanitaire », et pour endiguer ce qui devenait le monstre noir de l’humanité, il y eut un enfermement par décret. Sans ménagement ni préavis.

    Le temps qui s’ouvrit alors perdit le moindre repère ordinaire.
    Chacun rivé au seuil fragile et perméable de la maison.
    Chacun rendu à la réalité de besoins fondamentaux qu’il convenait de satisfaire sans en devenir l’objet.
    Chacun privé d’espace et d’autonomie, privé de socialisation.

    La vie habituelle échappa à toute volonté individuelle.

    Il fallut se recentrer. Non dans une démarche égoïste, mais dans une obligation quasi éthique de faire corps.
    Avec la souffrance de tous.

    Avec ceux qui n’avaient d’autre alternative que de mettre leur vie au service des autres.
    Avec le collectif condamné à l’isolement généralisé.

    Il fallut composer. Puiser dans les ressources profondes et dans l’imaginaire pour dessiner la ligne horizon.

    Écrire sans retenue

    De ce rapport de soi à soi, de soi à l’autre, d’une promiscuité sans échappatoire qui cristallisait en chacun la possibilité du mal est née cette réflexion sur la sauvagerie. Cette gangrène que seul un homme peut infliger à autrui.

    Écrire
    la violence infligée aussi à la nature
    la violence faite au grand corps social ou au petit corps privé
    violence banalisée au corps intime et sexué
    si petit celui de la femme ou de l’enfant

    Écrire l’absence d’espace
    ou l’espace d’un instant,
    un confinement
    une parenthèse de l’humanité.

    Parenthèse d’humanité ?
    Comment, ensuite, penser l’après. Y avait-il l’espoir d’un équilibre nouveau, celui d’une utopie de fraternité ?
    Sauver l’homme de lui-même, gageure plus vaste encore

    jusqu’au plus petit fragment de certitude
    caresser l’écorce
    que le fragile lien d’humanité ne se brise
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