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CONTROLE DES ETRANGERS : CE QUE CHANGE LA LOI DU 31 DECEMBRE 2012
EAN : 9791091800051
Édition papier
EAN : 9791091800051
Paru le : 1 mai 2012
15,00 €
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- EAN13 : 9791091800051
- Réf. éditeur : CJ21
- Collection : CAH JUR
- Date Parution : 1 mai 2012
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 32
- Format : 0.30 x 21.00 x 29.70 cm
- Poids : 106gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
La loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 « relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d’aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées » a été mise en chantier dans la précipitation par le gouvernement pour tenter de contourner les « obstacles » résultant de la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne qui rendait impossible le maintien du délit de séjour irrégulier et, par voie de conséquence, le placement en garde à vue des personnes sur le fondement de ce délit.
Le cœur de la loi tient donc dans la création d’une mesure privative de liberté remplaçant la garde à vue pour permettre aux forces de police de garder à disposition les personnes contrôlées pendant seize heures, le temps de vérifier leur droit au séjour et d’obtenir le cas échéant un ordre de quitter le territoire.
Par ailleurs, si loi abroge le délit de séjour irrégulier, d’autre infractions subsistent comme celle de l’entrée irrégulière sur le territoire ou celle qui consiste à se soustraire de manière passive à une décision d’éloignement. La loi procède aussi à un toilettage a minima des dispositions relatives aux contrôles d’identité.
Quant aux dispositions censées « supprimer » le « délit de solidarité », elles se limitent pour l’essentiel à élargir le cercle des personnes protégées contre des poursuites pénales.
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Ce Cahier juridique, élaboré en commun par le Gisti, l’ADDE, la Cimade, la Fasti et le Syndicat de la magistrature, analyse le contenu et la portée des modifications apportées par la loi et attire l’attention sur un certain nombre de problèmes que l’application des nouveaux textes ne manquera pas de soulever.