Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
BRUTALOPOLIS
Waknine - EAN : 9791094565148
Édition papier
EAN : 9791094565148
Paru le : 20 oct. 2017
10,00 €
9,48 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791094565148
- Editeur : Waknine
- Date Parution : 20 oct. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 64
- Format : 0.30 x 15.50 x 21.80 cm
- Poids : 110gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Mais que faut-il pour faire un monde ? A cette question est souvent répondu : de tout, même s’il faut reconnaître que la réponse serait plutôt : de peu, si l’on suit sérieusement les créations de Mai Li Bernard pour laquelle peuvent suffire (très largement) quelques gommettes. Grosso modo, trois formes et trois couleurs : cercle et figures à trois ou quatre côtés, et trois couleurs de base, rouge, bleu, jaune. Et voilà, ô miracle, qu’avec ce si peu, ce si modique, s’érigent sous nos yeux ces assemblages, ces compositions, ces systèmes, ces structures, qui ne sont pas sans rapport (à moins de n’y rien voir) avec ce style architectural appelé le brutalisme, qui connut en Europe les meilleurs de ses jours dans la seconde moitié du xxe siècle. Un style caractérisé par la répétition de certains éléments et par l’absence drastique d’ornementation, une sorte de nudité fondamentale en somme dont la structure elle-même se doit d’être exposée. En ce sens, nul doute, il s’agit bien pour Mai Li Bernard de tentatives de brutalisme. Toutefois, ne nous y trompons pas, l’architecture brutaliste n’érige pas seulement des façades, mais aussi fatalement des intérieurs au creux de ces ouvrages, destinés malgré tout à la vie, à la communauté, à la promiscuité, au bien-être et même à l’utopie, si l’on songe, par exemple, à La Cité radieuse du Corbusier. Et sans doute les collages de Mai Li Bernard répondent-ils à leur façon à cette haute exigence. En effet, ces collages ne sont-ils pas eux-mêmes radieux et même d’une brutalité rayonnante, des sortes d’édifications luxuriantes, bariolées et vives, autrement dit vivantes, sémillantes, allègres, éclatantes, parvenant finalement à toucher comme une sorte d’érotisme étincelant, fringant et pétulant, une longue suite d’érections pleines d’ardeur, rigoureusement tendues vers le plus haut par la seule force de leurs propres éclats ?