Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LE MOIS DOCTOBRE NAIT AVEC SES MATINS CLAIRS
Waknine - EAN : 9791094565605
Édition papier
EAN : 9791094565605
Paru le : 17 juil. 2020
10,00 €
9,48 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791094565605
- Collection : LES CAHIERS DE
- Editeur : Waknine
- Date Parution : 17 juil. 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 74
- Format : 0.30 x 15.50 x 21.70 cm
- Poids : 116gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Parce que nous aimons l’Argentine de façon inconditionnelle, comme Fondane, Drieu et Caillois l’ont aimée et comme le vertige horizontal n’a pas manqué de nous saisir au premier jour, nous ouvrons cette parenthèse australe, en espérant qu’elle ne se refermera pas de sitôt. Ce détour prend aujourd’hui une teinte sépia et renferme un choix de poèmes d’Alfonsina Storni, méconnue en France, bien qu’elle ait donné aux lettres argentines certains de ses plus beaux textes, une poésie dont elle se demandait, avec sa belle âme tourmentée, si elle était révolte, malaise, vieille voix entravée, soif de justice, amour de l’amour amoureux ou petite boîte à musique qu’elle tenait dans la main et qui chantait toute seule, sans clé qui la blessât. Notre Alphonsine, une nuit d’octobre mille neuf cent trente-huit, a livré son cœur invaincu aux flots de la côte Atlantique. La mer a emporté son corps malade, avant de le rendre à la plage de La Perla. La vie, disait-elle, en fin de compte, se mesure par la mort : la mort qu’elle s’est donnée, laissant sur le rivage son fils et tous les hommes, les arbres qu’elle aimait, l’inquiétude et le désamour, la corolle noire de la vie. Un jour je serai morte, blanche comme la neige Douce comme les songes des soirs de pluie Un jour je serai morte, froide comme la pierre Calme comme l’oubli, triste comme le lierre