TERREDEVIE

Oeil Femme Barb - EAN : 9791096401208
MARINIELLO MONICA
Édition papier

EAN : 9791096401208

Paru le : 5 févr. 2022

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  • EAN13 : 9791096401208
  • Réf. éditeur : 02-005
  • Collection : SERIE D'ARTISTE
  • Editeur : Oeil Femme Barb
  • Date Parution : 5 févr. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 120
  • Format : 1.50 x 29.70 x 21.00 cm
  • Poids : 919gr
  • Résumé : Entièrement consacré à ses sculptures en terre cuite, cet ouvrage présente un panorama du travail de l’artiste sur près de vingt ans, à travers plus de cent photos d’œuvres et une dizaine de textes.
    Le lecteur pourra ainsi assister au spectacle du monde, avec tout un peuple de têtes nommé Teatrum Mundi : « Elle vole des instants, des émotions intenses, des faiblesses attachantes, des sourires, des regards, des grimaces, des forces inavouées et invite le spectateur à en faire autant. » (Silvestra Mariniello)
    Puis avec Les Voyageurs, il parcourra la Terre à dos d’animal, se laissant guider par lui, car l’animal connaît la route : « Sans aucun artifice, indomptables et affables. Telle une fable. Une trêve. Un rêve. umain, animal. Animus, anima. » (Laurence Dugas-Fermon)
    Dans Oh Terra mia aura lieu le triste constat des outrages que l’humanité fait subir à la planète, dont une « Réinterprétation contemporaine de La Pietà fortement marquée par l’extinction progressive de la biodiversité. » (Romain Arazm)
    Avec Only One se réalise comme une synthèse entre les personnages : « Monica anoblit chaque posture, humaine ou animale, restaurant le lien invisible du cosmos, de l’être et du regard. » (Christian Noorbergen)
    Enfin dans Terrehumaine, il sera temps pour les Hommes d’opérer une forme de retour aux sources en ne faisant plus qu’un avec la végétation : « Le rêve s’intensifie, le silence s’enrichit du bruit mperceptible de la végétation qui croît. Angoisse ou union sacrée, tout le vivant s’unifie pour perpétuer le miracle. » (Monica Mariniello)
    Ainsi espérons avec Monica que « Le spectateur entre dans une dimension espace-temps différente, où se retissent les liens entre l’homme et son esprit, et où chacun retrouve la part de sacré enfouie au fond de lui-même. »
  • Biographie : Née à Sienne en Toscane, Monica Mariniello passe une partie de son enfance à sillonner la campagne en terre étrusque ; cette civilisation restera pour elle une référence esthétique majeure. Elle étudie le dessin à l’Académie de Florence. La lecture de Simone de Beauvoir et une rencontre enivrante avec Paris l’incitent à entrer à l’École Supérieure des Beaux Arts en 1982. Jusqu’en 1986, elle y enchaînera avec boulimie et enthousiasme les cours de modelage, d’anatomie, de dessin, de soudure, de morphologie...
    À sa sortie de l’École, le métal prend le dessus dans sa création et un travail inspiré par une architecture archaïque et raffinée voit le jour comme des installations ou lieux propices à la déambulation et au dialogue intérieur. De retour d’un voyage dans le sud de l’Inde en 1995, l’idée d’intégrer la terre cuite au métal voit le jour. Apparaissent alors des formes totémiques habillées de petits tessons de terre cuite colorée qui frissonnent au moindre contact. Des mobiles se déploient dans l’espace entre gravité et légèreté. Malgré leur modernité, ses créations évoquent l’antiquité, référence sans cesse réinterprétée.
    Puis l’écriture s’invite sur la surface de la glaise, y laissant les traces fragiles de fragments de pensée. Une visite au Festival des jardins de Chaumont sur Loire - où les matériaux se côtoient à profusion - suggérera à l’artiste la possibilité d’une mise en abîme de la matière. Elle insère alors des fragments photographiques dans la terre, recouvrant l’image de cire d’abeille. La sensualité de la cire opère et des paysages oniriques apparaissent, l’œuvre évoquant un ailleurs lointain.
    Mais le travail figuratif se presse derrière la porte et des têtes font leur apparition. La série Teatrum Mundi se déploie depuis 2006, dans laquelle une certaine théâtralité accompagnée d’un humour voilé et un peu grinçant se mélange à une recherche d’harmonie et d’équilibre.
    Depuis longtemps, Monica Mariniello est hantée par la relation homme/animal et considère comme aberrante la suprématie que les humains ont imposée au reste du monde vivant. Leur bêtise, leur avidité, leur cruauté mettent en péril la vie dans sa richesse infinie... alors viennent Les Voyageurs. Avec l’artiste, chaque individu s’agrège au groupe, faisant naître un ensemble dynamique, la force de la pluralité lui donnant ainsi son entité et son âme. Cette âme visible - qu’elle soit humaine ou animale - habite littéralement la matière de ses œuvres, rendant les regards très présents et la nature de l’être bien visible.
    Son parcours est jalonné d’expositions en Centres d’art comme la Fondation Guerlain (1998), le Centre Tignous de Montreuil (2019), de commandes institutionnelles comme la réalisation du 1% pour le Collège Ariane à Guyancourt en Yvelines (2001). Son travail est également visible dans de nombreuses galeries dont : Racont’Arts (Lyon) depuis 2012, Galerie Glineur (Île de Ré) depuis 2019, Galerie 66 (Périgueux) depuis 2021, Darnell Fine Art Gallery (Santa Fe-U
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