Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
ZOMBIES ! UNE LECTURE CORROMPUE DU CINEMA
Rouge Profond - EAN : 9791097309510
Édition papier
EAN : 9791097309510
Paru le : 25 août 2022
28,00 €
26,54 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791097309510
- Réf. éditeur : 97309.510
- Collection : RACCORDS
- Editeur : Rouge Profond
- Date Parution : 25 août 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 348
- Format : 2.50 x 15.60 x 21.50 cm
- Poids : 706gr
-
Résumé :
Cet ouvrage n'est ni un guide ni un dictionnaire de films de zombies. Il se propose plutôt de songer le cinéma par le prisme de ces ombres étranges qui n'ont de cesse de revenir s'entasser dans le champ, de suite en suite, de saga en saga. Le mort-vivant pourrait être considéré comme un chaînon cinématographique manquant, des funambules catastrophistes du burlesque aux losers du film noir ; des héros démotivés du Nouvel Hollywood aux personnages sans repères du cinéma contemporain non horrifique. Ce maillon en état de putréfaction plus ou moins avancé est moralement insituable : ni bienveillants, ni réellement malfaisants, ces cadavres errants traversent le cadre et, par leur manque de volonté, mettent les récits en faille. Ces corps contradictoires se comprennent comme des fissures et leur apparente neutralité accompagne le déclin des idéologies, notamment hollywoodiennes. Organisme essentiellement pluriel, les zombies font masse dans tous les sens du terme. Par leur ordinarité, leur banalité funèbre – de simples « voisins morts » pour reprendre les termes de George Romero –, ils imposent de mettre à mort le premier plan, c'est-à-dire le star-system et les croyances qui l'accompagnent. N'importe qui peut jouer un mort-vivant ; plus encore, ce dernier doit être n'importe qui. C'est la mise en avant de l'arrière-plan qui se manifeste ici, comme un horizon funeste dévorant les hiérarchies.
Artiste et maître de conférences en arts plastiques à l'université Rennes 2, Karim Charredib enseigne les arts, le cinéma, la science-fiction et la culture japonaise contemporaine. Son travail de recherche se focalise sur certaines configurations de l'altérité dans les fictions (zombies, personnages non jouables, kaijû, robots, etc.) comme mode critique du monde contemporain. Il a consacré plusieurs articles et conférences à la figure du zombie ainsi qu'au cinéma japonais ou encore au motif du robot géant (mecha) dans la culture japonaise. En tant qu'artiste, il a exposé en France, en Turquie, au Japon et aux États-Unis.