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20 ETUDES OU EXERCICES POUR LE PIANO OP. 30
Symetrie - EAN : 9782364852402
Édition papier
EAN : 9782364852402
Paru le : 2 oct. 2023
30,00 €
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- EAN13 : 9782364852402
- Réf. éditeur : SYM-240-2
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 2 oct. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 90
- Format : 0.80 x 21.00 x 29.70 cm
- Poids : 300gr
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Résumé :
Cette édition des 20 Études ou Exercices pour le piano, op. 30, se fonde sur celle publiée par Imbault à Paris autour de 1800. Le titre original complet est « Études ou Exercices pour le pianoforte dirigées d’une manière nouvelle », suivi en dessous par « … utile aux personnes qui veulent avoir un talent distingué sur cet instrument et à celles qui parvenues à ce point veulent s’y maintenir » et indiquant que l’œuvre « … peut servir de suite à la Méthode de Piano des Citoyens Adam et Lachnith ».
Dans sa préface, que nous reproduisons intégralement ici, Reicha explique son objectif, à savoir, d’offrir des études ayant un intérêt musical, plutôt que des exercices purement techniques. En plus, il dit être le premier à le faire pour le piano. Cette affirmation semble justifiée, car les études de piano de Cramer, de Clementi, de Steibelt et d’autres furent publiées plus tard. On dirait peut-être que c’est Chopin qui établit définitivement l’étude « artistique » avec ses deux recueils de 1833 et 1837. On ne sait cependant pas si Chopin connaissait cette œuvre de Reicha.
On peut donc considérer ces études non seulement comme un entraînement pour certaines techniques pianistiques mais également comme des exercices de composition, et quelques-unes sont si particulières qu’on ne retrouve nulle part ailleurs leurs spécificités dans d’autres pièces de musique de l’époque. Comme l’explique le pianiste Henrik Löwenmark :
La composition en est un élément primordial, particulièrement au niveau harmonique, même dans ces morceaux qui sont des exercices plutôt que des œuvres créatives. Il est évident que Reicha veut… offrir une boîte à outils aux compositeurs en devenir. On pourrait comparer cet ouvrage avec les 34 Études pour piano de Reicha, de 1820, que le compositeur décrit comme « pour l’usage des jeunes compositeurs » incluant des remarques instructives.
L’œuvre est divisée en deux parties, chacune contenant dix études. Celles de la première partie ont des titres, tels « Les cadences » ou « Les accords brisés », alors que celles de la seconde partie ne sont identifiées que par leur numéro ou, dans certains cas, aussi par une indication subsidiaire telle « La fugue » ou « Mesure composée ». Cinq des morceaux de la seconde partie se trouvent aussi dans d’autres recueils : les nos 2, 3, 8 et 10 dans les Practische Beispiele, et le no 9 dans les 36 Fugues.
Dans l’édition d’Imbault se trouve, avant chaque partie de l’ouvrage, une série de remarques de Reicha, que nous incluons dans la présente édition. Chacune des cinq remarques de la première partie consiste en un texte bref suivi d’un exemple musical. Dans notre édition, nous les avons placées juste après l’étude concernée, plutôt qu’au début. Les trois remarques de la seconde partie consistent en un texte assez long sans exemple musical. Par souci de cohérence, nous les avons également placées à la suite de l’étude en question.
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Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.