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34 Études dans le genre fugué op. 97
Symetrie - EAN : 9790231808384
Édition papier
EAN : 9790231808384
Paru le : 1 sept. 2017
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- EAN13 : 9790231808384
- Réf. éditeur : SYM-0838-4
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 sept. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 70
- Format : H:297 mm L:210 mm E:6 mm
- Poids : 190gr
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Résumé :
Cette édition de l’œuvre intitulée 34 Études dans le genre fugué, que nous publions en quatre cahiers, se fonde sur celle publiée en deux volumes de 17 études en 1820 par Érard à Paris. Celle-ci commence par une préface du compositeur suivie de 16 remarques portant sur certaines des études. Nous reproduisons dans la présente édition cette préface et ces remarques. L’œuvre fut rééditée en 1840 par Schonenberger sous le titre La fugue et le contrepoint mis en pratique et appliqués au clavier du piano. À part une erreur d’armure, la notation est identique à celle de l’édition de 1820, la seule différence importante étant que les remarques sont placées à côté des études auxquelles elles renvoient.
À l’image des préludes et fugues du Clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach, chaque étude consiste en deux morceaux dont le second est, dans la plupart des cas, une fugue ou, en tout cas, présente un caractère fugué. Les deux morceaux partagent la même tonalité dans 24 de ces études et ont des tonalités homonymes (majeur-mineur) dans les autres. Contrairement à l’ouvrage de Bach, le parcours de tonalités ne semble pas avoir ici de structure particulière.
Le titre de ce recueil a quelque chose de quelque peu mystérieux. Chacune de ces 34 Études est, à première vue, composée d’une étude qui n’est pas fuguée et d’un morceau fugué qui n’est pas une étude. Cependant, dans sa préface, Reicha désigne toutes les pièces de l’œuvre comme étant du genre fugué et ses remarques préliminaires indiquent aussi que les premiers morceaux de chaque paire ont des traits qui, pour lui, s’intègrent à ce concept. Dans ses remarques, Reicha décrit douze des morceaux comme « fugue » et donne des conseils pour composer avec cette forme. Cependant, dans la préface, il emploie systématiquement l’expression « le genre fugué » plutôt que le mot « fugue », bien que ses remarques fassent clairement référence aux fugues. L’un des sous-titres de l’édition originale est « pour l’usage des jeunes compositeurs ». Reicha entendait-il par là que ces fugues ne servaient pas pour apprendre les règles de la forme, mais pour donner à ces « jeunes compositeurs » des idées pour la composition d’une fugue que, pour éviter les reproches éventuels de leurs professeurs, ils appelleraient « pièce dans le genre fugué » plutôt que « fugue » ? Le terme « étude » s’applique en général à un morceau qui démontre un aspect particulier de composition ou de technique. Cependant, en tenant compte des idées que Reicha exprime dans ses divers traités, peut-être ne faut-il pas considérer cette œuvre comme une collection de 34 études individuelles, mais comme une étude générale sur l’écriture dans le genre fugué. -
Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.