69 oeuvres cultes de l'histoire de l'art

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe dans l'art sans jamais oser le demander

En ces temps de censure à propos du corps, du cœur et de leurs raisons, il est bon de prendre, grâce à la culture, un peu de hauteur : pour vivre heureux, vivons « perchés » ! Tel est l’esprit qui anime Hugo Spini, alias @whereverhugo, dans son approche pertinente – et impertinente ! – du monde de l’art. Son credo ? « C’est pas moi, c’est l’histoire de l’art qui est kinky ». Ce jeune influenceur, repéré par VICE, Urbania, ARTE, Slate, Têtu ou Télérama, fait souffler un vent nouveau sur notre rapport à la culture artistique, dans le but de dépoussiérer, démocratiser, « décomplexer » nos connaissances en la matière.

Au programme de son tout premier ouvrage, publié chez Hugo Publishing, une recension culottée de l'art érotique façon « Dard-d’art », de la préhistoire au mitan du XXe siècle. Pour découvrir la piquante genèse des Hasards heureux de l’L’Escarpolette, changer de regard sur la Vénus de Willendorf, Gabrielle d’Estrées et l’une de ses sœurs ou Raboteurs de parquet, décoder les symboles cachés chez Titien, Rubens ou David, ou s’amuser des audaces d’artistes prisés de puissants commanditaires… Mais ce joyeux et rafraîchissant cocktail ne saurait être parfait sans deux ingrédients indispensables : un soupçon d’analyse bien au fait des questionnements actuels (identité, féminisme…), faisant voler au passage quelques clichés relou, et une bonne dose de bienveillance envers les protagonistes de ces belles histoires de l’art qui donnèrent lieu aux plus grands chefs-d’œuvre.

Car parler de sexe, c’est aussi et surtout parler d’amour !

Depuis 2020, Hugo Spini, né à Grenoble en 1991, partage sur les réseaux sa passion pour l'histoire de l'art. Son ton unique, entre rigueur et humour, lui ont acquis une communauté de fidèles, réactive à ses comptes-rendus de visites d'exposition ou à ses questionnements plus engagés comme l'art queer. Il travaille désormais avec de nombreuses institutions culturelles (Petit Palais, musée d'art de Nantes, Centre Pompidou...), tout en animant le compte Instagram @WhereverHugo (plus de 27 000 followers). Sa devise ? « C’est pas moi, c’est l’histoire de l’art qui est kinky ».