À la découverte de la Hollande dans les années 1760-1770

Dix Huitieme - EAN : 9791092328127
Gabriel-François Coyer,Emmanuel de Croÿ Solre,Jean-Marie Roland De La Platière,Pierre Famin,François-César Le Tellier
Édition papier

EAN : 9791092328127

Paru le : 27 sept. 2019

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  • EAN13 : 9791092328127
  • Collection : DIX HUITIEME S
  • Editeur : Dix Huitieme
  • Date Parution : 27 sept. 2019
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 330
  • Format : H:240 mm L:160 mm E:16 mm
  • Poids : 555gr
  • Résumé : Les textes réunis dans ce volume décrivent la Hollande telle qu’elle fut perçue par six voyageurs français dans la décennie 1760-1770, époque où l’on voit progresser les voyages d’agrément grâce à la paix retrouvée en Europe après la guerre de Sept Ans et à l’amélioration des infrastructures.
    Certes, le pays n’est pas terra incognita  : dès la fin du XVI e  siècle, le « miracle hollandais » admiré par le duc de Rohan intrigue les voyageurs français. Descartes vante auprès de Guez de Balzac les mérites d’Amsterdam, la liberté dont on y jouit, mais aussi la simplicité et la pureté des mœurs. Les huguenots qui y ont trouvé refuge contribuent à renforcer cette image idéalisée qui perdurera jusqu’à la fin du XVIII e  siècle. La Hollande continue, malgré un déclin certain, à fasciner le voyageur par son opulence, par sa « singularité » : ce pays « amphibie » est aussi l’une des rares républiques en Europe.
    Deux textes sont édités ici dans leur totalité : celui de Pierre Famin (1760), très informatif sur les aspects matériels du voyage, témoigne, en raison des nombreux contacts du diariste, de la sociabilité transnationale des milieux négociants; dans sa relation (1769), Gabriel-François Coyer s’affiche en « voyageur philosophe », recherchant en Hollande « les prodiges des arts utiles, ceux du commerce et d’un bon gouvernement ».
    Les extraits complètent ces textes. Roland de La Platière (1768) admire comme Coyer le régime républicain, mais, à la différence de ce dernier, témoigne d’un manque total d’affinités avec les Hollandais. Emmanuel de Croÿ-Solre (1761) perçoit la Hollande sous un jour idyllique. Touriste avant l’heure, il fait de nombreux achats, estampes, café et thé ou bibelots des Indes. La relation du marquis de Courtanvaux (1767) illustre la sociabilité savante d’Ancien Régime en évoquant ses contacts avec des universitaires et amateurs éclairés. Pour d’autres voyageurs, ce sont les compétences des Hollandais dans la lutte contre les eaux ou les cultures florales (Anonyme 1770) qui retiennent leur attention, sans oublier l’attraction exercée par les maîtres de l’école flamande et hollandaise.
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