Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
À l’ouest, bien à l’ouest
Unicite - EAN : 9782373554311
Édition papier
EAN : 9782373554311
Paru le : 31 mai 2020
13,00 €
12,32 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782373554311
- Editeur : Unicite
- Date Parution : 31 mai 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 120
- Format : H:210 mm L:150 mm
- Poids : 250gr
- Résumé : À l’ouest, bien à l’ouest... Puis vous continuerez tout droit et saluerez de notre part les personnages plus ou moins fréquentables que vous rencontrerez au fil de ces pages insolites : Don Juan sur le retour, savant imbu de son grand S ou plombier de légende... Des nouvelles singulières à la lisière de l’absurde et du fantastique. « Ma protestation s’avéra bien inutile car l’autre avait disparu. Je pestais intérieurement contre le malotru quand mon reflet dans une vitrine se chargea de m’annoncer la terrible nouvelle : je venais de perdre une jambe et appartenais désormais à la catégorie tant décriée des culs-de-jatte ou assimilés. Que l’autre m’eût volé ma jambe, cela ne présentait pour moi aucun doute. Hélas, que pouvais-je bien faire pour le retrouver ? L’idée d’aller porter plainte au commissariat le plus proche me prit d’assaut. Je décidai de me remettre en marche. Curieusement, non seulement, je ne rencontrais aucune difficulté à me mouvoir, mais je me sentais au contraire bien plus léger, comme si, en me subtilisant ma jambe, on m’avait délesté d’un poids insoupçonné. J’avais le sentiment de voler au-dessus de cette foule qui n’était constituée cependant que d’obstacles. Jamais, depuis longtemps, je ne m’étais connu d’humeur aussi badine, à tel point que j’en aurais oublié et ma récente amputation et mon intention de déposer plainte, si un cri, le plus perçant qui fût, n’avait mis la foule en lambeaux. Comme un seul homme, celle-ci, et moi avec, se tourna dans la direction du cri. Une jeune fille aux cheveux de lionne montrait, de son bras gauche, l’absence de son bras droit. » Extrait de la nouvelle À la gomme