AINSI PARLAIT NOVALIS

Arfuyen - EAN : 9782845902381
NOVALIS
Édition papier

EAN : 9782845902381

Paru le : 4 nov. 2016

13,00 € 12,32 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782845902381
  • Réf. éditeur : S60414
  • Collection : AINSI PARLAIT L
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 4 nov. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:185 mm L:120 mm E:13 mm
  • Poids : 157gr
  • Résumé : Ce huitième ouvrage de la collection Ainsi parlait est consacré à un écrivain-philosophe au destin météorique, Friedrich von Hardenberg, dit Novalis (1772-1801), scientifique, philosophe et écrivain, ami de Schiller et de Schelling et « disciple » de la jeune Sophie (1782-1797), sa fiancée morte à 15 ans. Comme celle de Silesius, l'oeuvre de Novalis dépasse les limites de la littérature pour atteindre à une véritable méditation philosophique. Novalis a peu publié de son vivant, mais il est l'auteur de milliers de fragments, alliant sciences naturelles, mathématique, politique et philosophie. Marqué par la pensée de Plotin, Leibniz et Fichte, Novalis voit dans l'imagination créatrice le coeur de la métaphysique et de la poétique. Son rêve est celui d'un « système de l'absence de système », où dialoguent chaos et organisation. Depuis les premières traductions en français par Maeterlinck en 1895, Novalis n'a cessé d'exercer en France une fascination, même s'il a été trop souvent compris dans un sens sentimental, et non comme un projet de transformation pratique du monde. Il a inspiré des philosophes aussi différents que Heidegger ou Lukacs, mais aussi en France des penseurs comme Bachelard, Blanchot ou Derrida. Pour faire partager les fulgurantes intuitions du « Pascal allemand » (Carlyle), ,Jean Moncelon, grand connaisseur de la philosophie allemande et traducteur de l'Ami de Dieu de l'Oberland, a traduit un choix des fragments où cette haute pensée s'exprime sous la forme la plus remarquable. Novalis est souvent cité. Mais, hormis le roman inachevé Henri d'Ofterdingen, il n'a laissé que textes brefs et fragments dispersés. Son oeuvre est donc d'un accès malaisé, et appelle d'évidence une approche telle que celle-ci. La traduction a été spécialement réalisée pour ce livre bilingue.
  • Biographie : Friedrich von Hardenberg est né en 1772 au manoir d'Oberwiederstedt, en Saxe. Il s'inscrit en 1790 à l'Université d'Iéna pour y suivre des études de droit, qu'il délaisse rapidement pour la philosophie et la poésie. Schiller est l'un de ses professeurs. Il s'inscrit en 1791 à l'université de Leipzig, où il se lie avec Friedrich Schlegel, puis en 1792 à Wittenberg où il achève ses études de droit en 1794. En stage à Tennstedt, il rencontre Sophie von Kühn, âgée de 12 ans. En mars 1795 , ils se fiancent secrètement, fiançailles rendues officielles en juin 1796. Malade, Sophie est opérée en juillet. Goethe se rend à son chevet. Elle meurt en mars 1797, à 15 ans. En mai, Novalis note cette expérience pour lui déterminante : « La tombe, devant moi, je l'ai soufflée comme une poussière - les siècles étaient comme des instants. » Fin 1797, il entre à l'École des Mines de Freiberg, première « École polytechnique » d'Europe.?Il y suit les cours des plus grands scientifiques du temps. Il conçoit l'idée d'une vaste encyclopédie où sciences et arts soient mis en relation : Le Brouillon géné-ral. Il écrit de très nombreux fragments et collabore à l'Athenaeum, la revue des frères Schlegel (1798-1800). Il lit Plotin, Böhme, Leibniz, Paracelse.? Nommé responsable de salines en 1800, il entreprend le roman Henri d'Ofterdingen. En août, première crise de phtisie. Il meurt le 25 mars 1801 à 28 ans.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.