AINSI PARLAIT PARACELSE

Arfuyen - EAN : 9782845902428
PARACELSE
Édition papier

EAN : 9782845902428

Paru le : 3 oct. 2016

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  • EAN13 : 9782845902428
  • Réf. éditeur : S61122
  • Collection : AINSI PARLAIT S
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 3 oct. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:185 mm L:118 mm E:13 mm
  • Poids : 164gr
  • Résumé : Après deux maîtres spirituels (Eckhart, Thérèse d'Avila), deux philosophes (Sénèque, Lulle) et trois écrivains (Shakespeare, Dickinson), ce septième ouvrage de la collection Ainsi parlait est consacré à un des grands humanistes de la Renaissance, esprit plus universel encore s'il se peut que ses deux aînés Érasme (1467-1536) et Thomas More (1478-1535). Paracelse, qui soigna Érasme à Bâle en 1526, était médecin, naturaliste, philosophe et théologien. Il fut un des plus admirables génies de la Renaissance par son savoir encyclopédique, son audace intellectuelle, son intégrité morale et son inépuisable énergie. À sa mort il laissa tous ses biens aux pauvres.L'oeuvre de Paracelse est immense (26 volumes) et couvre les champs les plus variés. Son style est direct et savoureux. Ses formules sont frappantes et demeurent d'une grande actualité. Étonnamment, elle reste cependant très peu traduite. Grâce à la collection Ainsi parlait, c'est la première fois qu'est donnée une approche synthétique de ses textes. Révolté contre le conformisme des savants de son temps, il déchaine leur colère par la hardiesse de sa parole et la puissance visionnaire de sa philosophie de la nature : « Plus je vais plus je trouve que ce n'est pas seulement en médecine, mais aussi en astronomie et en philosophie que rien n'a été fondé sur de vrais principes. » Et il ne craint pas d'ajouter : « Après ma mort je serai là, plus encore qu'avant, pour vous juger. Et si vous dévorez mon corps, vous n'aurez dévoré que de la boue. Paracelse sera là, même sans corps, pour vous livrer bataille. » Étonnamment proche de la philosophie de présocratiques comme Anaximandre et Héraclite, mais aussi de le pensée taoïste, Paracelse est attentif avant tout aux correspondances qui entre l'homme et son environnement : « L'homme, écrit-il, figure un pépin et le monde la pomme ; et comme nous pensons les pépins au sein de la pomme, il convient de penser l'homme dans le monde qui l'entoure. » Lucien Braun, qui a choisi et traduit les présents textes à partir des oeuvres complètes, a consacré sa vie à Paracelse et en est un éminent spécialiste. Pour les Éditions Arfuyen, il a déjà réalisé l'Évangile d'un médecin errant, publié en octobre 2015. Il rend aujourd'hui enfin aisément accessible à tous cette pensée dérangeante et féconde.
  • Biographie : Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse, est né à Einsiedeln (Suisse) en 1493. Son père, de famille noble, était médecin attaché à l'abbaye bénédictine qui fait le renom d'Einsiedeln, et qui est le lieu d'un pèlerinage marial très fréquenté. Paracelse passe son enfance dans cet environnement à la fois naturel (montagnes et forêts) et humain (la foule ininterrompue des pèlerins). Vers l'âge de douze ans il part à Villach en Carinthie, avec son père qui venait d'y être nommé médecin de la Ville et qui y soignera plus précisément les maladies contractées par les mineurs travaillant dans les montagnes. Il apprend d'abord de son père, puis fait des études dans plusieurs couvents, enfin fréquente l'Université de Ferrare. Et, après avoir achevé ses études de médecine, parcourt toute l'Europe, allant d'une auberge à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un malade à l'autre. Et déjà sa devise est : Alterius non sit qui suus esse potest. Une devise étonnante : Qu'il se garde bien d'appartenir à un autre, celui qui a la capacité d'être lui-même. La force de n'appartenir qu'à soi !Il séjourne à Salzbourg en 1524-1525, mais n'y demeurera pas longtemps : il ne s'entend pas avec l'Archevêque régnant, et, surtout, en prenant parti pour la cause des paysans il devient suspect et se trouve menacé. Il fuit. Il parcourt alors la région du Rhin supérieur, compte s'établir à Strasbourg (1526), puis part à Bâle (1527) ; nous le retrouvons à Colmar en 1528 où il rédige les premiers traités relatifs au « Mal des Français ». Il se rend ensuite à Nuremberg (1529), en passant par Esslingen et Hohenheim, le pays de ses ancêtres ; il poursuit ses recherches sur la syphilis. À Saint-Gall, il trouve le loisir d'élaborer deux fameux ouvrages : le Paragranum et le Paramirum qui exposent respectivement les fondements de la médecine, et les causes des maladies. Mais il est de plus en plus préoccupé par les questions religieuses et éthiques. Il compose des commentaires de Psaumes et de courts traités portant sur les questions alors en discussion. C'est l'époque où, en 1531, Zwingli avec qui il sympathisait est tué à la bataille de Cappel. L'échec de Zwingli qui voulut, à Zurich, instituer un gouvernement théocratique, le fait réfléchir. En 1534-1535 il se déplace vers le sud : la peste qui règne à Sterzing retient son attention: il écrit un Traité de la peste. Puis poursuit son chemin. Nous le trouvons dans les Grisons en 1535 où il étudie les sources thermales et leurs effets thérapeutiques. En 1536 il est à Ulm, puis à Augsbourg, à la recherche d'imprimeurs-éditeurs. Après bien des ennuis il parvient à éditer sa Grosse Wundarznei - un des rares textes parus de son vivant. En 1537, il est à Eferding, puis à Presbourg, enfin à Vienne. Il y est reçu, par deux fois, en audience par l'empereur Ferdinand Ier. En 1538, il revient à Villach : son père est mort. Il s'adresse aux autorités de la Ville et écrit pour elles une Chronique de Carinthie dans l'espoir de trouver un éditeur pour son Labyrinthe des médecins errants qu'il vient de rédiger. Il se rend à Klagenfurt, toujours en Carinthie, et, vers 1541, revient à Salzbourg où il meurt le 24 septembre, en laissant par testament son bien aux pauvres.
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