Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Alcools de Guillaume Apollinaire - Je est plein d'autres, remembrement et polyphonie
Calliopees - EAN : 9782916608624
Édition papier
EAN : 9782916608624
Paru le : 9 nov. 2015
15,60 €
14,79 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782916608624
- Réf. éditeur : ALF
- Editeur : Calliopees
- Date Parution : 9 nov. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 144
- Format : H:240 mm L:140 mm E:10 mm
- Poids : 218gr
-
Résumé :
Cette étude s’attache à mettre en évidence la cohérence profonde d’Alcools par-delà ses évidentes disparates. Elle la décèle dans la quête d’une identité chez un homme sans père, donc sans nom, sans patrie, sans langue propre, même, et qui, de texte en texte, au gré des figures convoquées, se livre à de multiples identifications, faisant ainsi l’épreuve que je est plein d’autres.
Les poèmes du recueil de Guillaume Apollinaire sont une scène où défilent les foisonnantes silhouettes d’une culture protéiforme. Cet héritage lui tient lieu de filiation. C’est aussi un fardeau, et ce legs secourable est une collection de « morts » dont il lui faut s’affranchir, de figures paternelles dont cet éternel Fils doit se défaire. Il le fait en les jetant dans « Le brasier » de sa poésie.
En modulant son chant dans ces voix multiples qui font du livre de ce génial polyglotte une œuvre étonnamment polyphonique, le poète n’a pas seulement entrepris de remembrer les mille morceaux de son identité éparse, il a découvert que son moi n’avait pas d’autre consistance que celle que lui conférait le défilement indéfini, sur la page, des mots, des motifs, des images, des formes, formes d’ailleurs souvent très savamment tordues, voire brisées, pour que le sens, cessant d’être univoque, s’y aventure en liberté, quitte à s’y perdre, afin que l’écrivain puisse jouir des vertiges de l’altérité sinon même de l’impersonnel. -
Biographie :
Laurent Fourcaut
Agrégé des lettres classiques, Laurent Fourcaut est professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne.
Spécialiste de Jean Giono, il a publié plusieurs livres sur son œuvre : Dialectique de la fleur. “Angélique”, matrice de l’œuvre gionienne (« Archives des Lettres modernes », Lettres Modernes-Minard, 1990) ; Résumés et commentaires de Colline de Jean Giono (« Balises », Nathan, 1992, épuisé) ; « Le Chant du monde » de Jean Giono (« Foliothèque », Gallimard), et de très nombreux articles. Il a édité (notice, notes et variantes) quatre textes de Jean Giono (Village, Le Badaud, Bestiaire, De certains parfums) dans Jean Giono, Journal, poèmes et essais (dir. Pierre Citron, « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, 1995). Il dirige la série Jean Giono de « La Revue des Lettres modernes » aux Lettres Modernes-Minard (éd. des Classiques Garnier).
Il travaille également sur l’œuvre de Simenon : il est l’auteur d’une lecture suivie de La Vérité sur Bébé Donge dans « La Bibliothèque Gallimard », et de nombreux articles. Il a d’autre part fait paraître une édition critique de Zazie dans le métro de Raymond Queneau (« Folioplus classiques », Gallimard, 2006).
Laurent Fourcaut est aussi l’auteur d’ouvrages de préparation aux concours d’enseignement : Le Commentaire composé (« 128 », Nathan Université, 1992 ; 3e édition, revue et mise à jour, Armand Colin, 2010), et Le CAPES externe de Lettres modernes (dir.), (Vuibert, 1998, 502 pages ; 4e édition, actualisée, 2005, épuisé).
Ses travaux portent encore et surtout sur la poésie française contemporaine : Lectures de la poésie française moderne et contemporaine, (« 128 », Armand Colin, 2005) ; Claude Nougaro : la bête est l’ange. Imaginaire et poétique (L’Harmattan, 2007). Il a coordonné un numéro de la revue Nu(e) consacré à Esther Tellermann (2008). Un livre écrit en collaboration avec Catherine Duval et Pilote le Hot, Vingt ateliers de slam poésie : de l’écriture à la performance poétiques, est paru en 2008 aux éditions Retz. Il a enfin consacré de nombreux articles à des poètes contemporains : René Char, Francis Ponge, Jacques Prévert, Raymond Queneau, Jacques Roubaud, James Sacré, Nicole Brossard, Antoine Emaz, Dominique Fourcade, Claude Royet-Journoud, Esther Tellermann, Pascal Quignard, William Cliff, Jean-Pierre Verheggen, Christian Prigent…
Rédacteur en chef de la revue internationale de poésie de la Sorbonne, Place de la Sorbonne (cinq numéros parus, 2011-2015), Laurent Fourcaut est également poète et a publié deux livres : Sonnets pour rien (Éditions Tarabuste, 2006) et En attendant la fin du moi (Éditions Bérénice, 2010). Deux autres sont à paraître : Le Cru et l’Écrit, sonnets élisabéthains, préface de William Cliff, et Du vent, poème cinématographique.