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Amoureux d’une étoile
Symetrie - EAN : 9782364851351
Édition papier
EAN : 9782364851351
Paru le : 1 sept. 2022
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- EAN13 : 9782364851351
- Réf. éditeur : SYM-135-1
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 sept. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 7
- Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
- Poids : 55gr
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Résumé :
Massenet compose Amoureux d’une étoile en août 1911, soit juste un an avant sa disparition, le 13 août 1912. Le poème provient d’un recueil conçu par un militaire et homme de lettres, le vice-amiral Eugène de Jonquières (1850-1919), qui effectue une belle carrière dans la Marine tout en s’adonnant à la poésie.
Par le truchement du poème de Jonquières, le compositeur exprime un sentiment personnel qui traverse bon nombre de ses mélodies à cette époque. De 1901 à sa mort en 1912, Massenet éprouve en effet une passion pour la voix et la personnalité d’une jeune contralto, Lucy Arbell (1878-1947), au point que bon nombre de ses contemporains y perçurent une passion amoureuse. Si elle ne comporte aucune dédicace, la mélodie porte en effet des traces multiples de l’influence d’Arbell sur sa conception. Le poème exprime ensuite un sentiment qui fait écho à celui que Massenet semble en définitive ressentir, d’autant qu’une subtile transformation, consciente ou inconsciente, du premier vers de l’avant-dernière strophe lui confère une couleur autobiographique : « Ô vous qui guidez la souffrance » devient « Ô vous qui guidez ma souffrance ». L’ambitus de la mélodie s’inscrit enfin dans celui d’une voix de contralto. - Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.