Aphélie, suivi de Noctifer

Sans Epaules - EAN : 9782243046700

TISON FREDERIC

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Édition papier

EAN : 9782243046700

Paru le : 13 févr. 2018

15,00 € 14,22 €

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Détails

EAN13 : 9782243046700
Collection : LGR
Editeur : Sans Epaules
Date Parution : 13 févr. 2018
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 126
Format : H:205 mm L:130 mm E:10 mm
Poids : 147gr
Interdit de retour : Retour interdit

Résumé

Résumé : L’aphélie est le nom donné à ce point de l’orbite d’un corps céleste le plus éloigné du Soleil — J’offre aujourd’hui ce nom à tout lointain, et d’abord à celui qui est en chacun de nous, à l’ombre du monde que nous hantons.
J’ai souhaité donner la parole à ce lointain qui est en moi. Regarder — n’est-ce aussi se retirer dans son propre regard, pour le contempler ? Ce regard qui n’est peut-être qu’un immense Regard partagé, éparpillé… (Regarder — serait-ce notre attente ?) Regarder, n’est-ce s’éloigner ? Alors il s’agit de revenir dans le monde, chargé de regards étonnés…
Noctifer (qui a nom aussi Vesper) est l’étoile du soir — C’est le porteur de nuit ; il se distingue de Lucifer, l’étoile du matin, le porteur de lumière — l’un des anciens noms de Jésus, mais aussi l’un de ceux dont on affubla l’ange déchu. Noctifer se lève dans l’heure où nous sommes les plus seuls ; il nous parle parfois, si nous prêtons l’oreille.
Chacun de nous interroge sa nuit : mais cette nuit est-elle notre origine ou notre histoire ?

Frédéric TISON
Biographie : Frédéric Tison, né en 1972 à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, vit et travaille à Paris, où il est responsable d'une bibliothèque scolaire. Il est l’auteur d’une dizaine de livres de contes et de poésie, dont Les Ailes basses et Les Effigies. En 2013, il collabore avec le peintre et graveur Renaud Allirand pour un livre d’artiste, Une autre ville, présenté au Cabinet d’arts graphiques du musée des beaux-arts d’Orléans. Il est également l'éditeur de textes rares et oubliés des XIIIe, XVe et XVIe siècles (Jehan Renart, Charles d’Orléans, Maurice Scève, Étienne Dolet…). Il publie encore, en tant que photographe amateur, ses propres albums de photographies, et pratique l’aquarelle et l’encre de Chine.
Dans un français très pur, moderne certes, mais irrigué en profondeur du passé de la langue, Frédéric Tison sait défendre sa jeune indépendance et l’originalité de sa pensée poétique. Les mythes antiques, tout autant que le trobar, ou encore le souci mallarméen du « Livre » et les hantises de l’inactuel et de l’inachèvement brossent l’arrière-fond, le décor mental d’une création ambitieuse et très évolutive.
Frédéric Tison a reçu le Prix Aliénor 2016, pour son livre de poèmes, "Le Dieu des portes".

Paul FARELLIER