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Archives et histoire dans les sociétés postcommunistes
EAN : 9782707157317
Paru le : 23 avr. 2009
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- EAN13 : 9782707157317
- Réf. éditeur : 412165
- Collection : RECHERCHES
- Editeur : La Decouverte
- Date Parution : 23 avr. 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 332
- Format : H:242 mm L:158 mm E:26 mm
- Poids : 525gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Vingt ans après la fin du monde soviétique, un bilan de l'apport considérable de l'ouverture des archives à l'historiographie et à l'intelligibilité de l'expérience communiste.
Pendant soixante-dix ans, la recherche sur le monde soviétique s'est élaborée sans possibilité de recours aux sources primaires. " Discipline " à mi-chemin entre l'histoire immédiate et la science politique, la soviétologie, comme on l'appelait alors, était privée de l'outil traditionnel de l'historien : les archives. De ce fait, elle était d'autant plus perméable aux présupposés idéologiques.
Bien que leur ouverture soit encore partielle et inégale selon les pays, les archives du monde communiste ont permis des avancées notables dans l'historiographie. Traduisant le rapport qu'entretiennent aujourd'hui les sociétés postcommunistes avec leur passé, leur usage public a encouragé le questionnement sur la centralité accordée aux dossiers des polices politiques. D'autres lectures des archives de la surveillance, d'autres champs de recherche ont pu être explorés, qu'il s'agisse des relations entre les dirigeants et entre les États, des rapports entre l'État-Parti et la société ou encore de l'approfondissement d'épisodes majeurs de l'histoire comme la Shoah à l'Est, longtemps négligée. Revers de la médaille, l'ouverture des archives et la dramaturgie autour de leurs révélations ont mis en relief un usage public du passé qui rappelle la fragilité de l'histoire comme discipline autonome.
Issu d'un colloque organisé par la BDIC à l'université de Paris-Ouest-Nanterre, cet ouvrage collectif rassemble des travaux d'archivistes et d'historiens qui tentent ici un bilan, vingt ans après la chute du Mur de Berlin, de l'apport de l'archive à l'historiographie et à l'intelligibilité de l'expérience communiste.