Article I

Petit Vehicule - EAN : 9782842737092
MANILOFF
Édition papier

EAN : 9782842737092

Paru le : 1 avr. 2012

20,00 € 18,96 €
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  • EAN13 : 9782842737092
  • Collection : LES CONFINS
  • Editeur : Petit Vehicule
  • Date Parution : 1 avr. 2012
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 193
  • Format : H:213 mm L:152 mm E:11 mm
  • Poids : 250gr
  • Résumé : P OST FAC E

    Quand Maniloff fait l’article

    « Le café du Commerce peut être un lieu où souffle l’esprit ». Assurément, ce
    mot de Me Luc Frolow, alias Maniloff, dans le présent ouvrage, est d’un homme
    d’esprit, plus proche toutefois d’un Diderot ou d’un Fontenelle que des brèves de
    comptoir. Fort éloigné politiquement, à ce qu’il me semble, Maniloff, du Barrès de
    la Colline inspirée à qui l’on doit la moitié de la formule.
    S’il est, en effet, un lieu où souffle l’esprit, c’est bien ce livre, modestement
    intitulé Articles, ce qui sied à un homme de loi. Un journaliste aurait écrit
    Papiers…
    Des formules ciselées, empreintes d’un humour ravageur, ce recueil d’aphorismes
    en regorge, où se déploie, de la litote à l’oxymore, la vénérable litanie des figures de
    style. Et, comme dans Cyrano, à la fin de l’envoi, il touche, l’habile chroniqueur
    aux allures, la robe aidant, d’abbé de cour. De Cour d’appel, bien entendu. Une
    manière de directeur de conscience sans illusion sur les méandres de l’âme humaine
    et la dérive de nos institutions. Inclinant, le plus souvent, notre échotier, à l’indulgence
    sinon à l’absolution, sans s’interdire, à l’occasion, de porter la plume dans
    la plaie avec la rudesse inattendue des hommes de haute culture s’adonnant aux
    menues facéties de la sagesse. Ainsi, l’excellent Jean-Claude Guillebaud (bien
    qu’il ne soit pas nommé) en fait-il les frais pour être l’auteur, parmi quelques livres
    de référence, de La Tyrannie des plaisirs.

    L’exécution de l’essayiste se fait en quelques phrases,
    lapidaires comme il se doit : « Il doit avoir la cinquantaine et
    je lui trouve une bonne bouille. Il est bardé de diplômes et de titres. Universitaire,
    chercheur, ou, plus vraisemblablement l’un et l’autre. Ce qu’il est convenu d’appeler
    un intellectuel… » Puis vient l’estoc : « Ce titre, assez joli, assez littéraire
    (et, dès lors, parfaitement compréhensible) suggère le thème de l’essai. Il est, lui,
    un peu rebattu. En substance, et comme les bonnes gens disent « Il y a trop de
    liberté des moeurs… On va trop loin…Il faut restaurer les valeurs…etc. — Bien
    entendu, poursuit le cher maître, tout cela n’intéresse que la sexualité. Ce qui est
    grave, ce n’est pas que les gens se tuent ou meurent de faim, vivent dans la crainte
    ou le désespoir, c’est qu’ils copulent de telle ou telle manière. Et, si l’on voulait
    ramener les choses à de justes proportions, les censeurs répondraient qu’il s’agit de
    la famille, fondement de la société… »

    Un rien libertaire, le sieur Malinoff !
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