AU RÉVEIL, CE MATIN, J'AVAIS PERDU LA VIE

Passe Du Vent - EAN : 9782845623705

CHARLEBOIS JEAN

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Édition papier

EAN : 9782845623705

Paru le : 8 janv. 2021

15,00 € 14,22 €

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Détails

EAN13 : 9782845623705
Réf. éditeur : AUREVELCEMAT
Editeur : Passe Du Vent
Date Parution : 8 janv. 2021
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 128
Format : H:215 mm L:1155 mm E:10 mm
Poids : 246gr

Résumé

Résumé : Coédition avec les Éditions du Noroît / Montréal / Québec
Illustration de couverture : Stéphanie Béliveau

Extrait de l’avant-propos de l’auteur

Au départ, dans ma courte tête, je voyais un titre tout simple : La Mour / L’Amort (2). Depuis des dizaines d’années, au fait, je place des mots sur des feuilles non lignées puis je les déplace puis je les replace pour me donner un sens qui a du bon sens. Mais les mots, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont la couenne dure. Dans ce livre-ci, je cherche plus à savoir si j’ai encore du cœur — du coeurps, diront certains —, sachant que mon logiciel de base, inscrit sur un disque dur de peu de gigaoctets, fonctionne depuis un système sensible à l’amour, à la mort. Autrement dit, j’aimerais simplement que les mots me prennent dans leurs lettres, me calment un brin les nerfs. Que les mots me fassent un peu plus de place dans leur vie.

Il est vrai que, quand on écrit un livre, il se produit un phénomène étrange : on dirait que nous sommes menés par une autre entité. Et par le bout du nez. Non, ce n’est pas un fantôme, ni un psychotique, ni un maître chanteur, ni un harceleur. Non. Une autre personne s’interpose, on dirait. Plus un foyer dans sa tête, moins préoccupée par la chair, les allergies, l’usure, l’asthme, l’arthrite, l’eczéma… De là donc, le titre : Au réveil, ce matin, j’avais perdu la vie. À la satisfaction, dois-je dire, de l’éditeur qui n’était pas chaud à l’idée de reprendre un ancien titre (suite et fin).

Quatrième de couverture :
Quand les mots dans mes mots
n’auront plus de sens,
quand mes yeux ne verront pas
plus loin que le bout de mon nez,
quand tes yeux dans mes yeux
ne laisseront plus d’empreintes,
quand, toi, tu sauras
où je ne suis plus,
bref,
quand ma mémoire aura perdu ma trace,
embrasse-moi dans le cou,
je saurai que c’est toi.
Biographie : L’auteur Jean Charlebois :

Depuis toutes ces années, son œuvre s’articule autour de deux thèmes : la mour et l’amort. Comme le lui a répété maintes fois Paul Éluard : « Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel ; il nous faut tous les mots pour le rendre réel ». Et plusieurs livres aussi, parfois.

Parallèlement à ses livres, il exerce, pour gagner sa vie, le métier d’écrivain public. C’est-à-dire qu’il écrit des textes sur mesure pour des sociétés publiques et privées, des PME, des musées, des chanteurs, des acteurs, des cinéastes…
Il est né, en 1945, à Baie-Saint-Paul (mais… toute la famille sait que Marguerite-Marie Simard, sa mère, est allée accoucher à Québec).

Quelques-unes de ses dernières publications :

Belle Amour, vers et prose, Éditions du Noroît, 2018
La nuit comme le jour, vers et prose, Éditions Les heures bleues, 2016 / Éditions La passe du vent, 2017
Au même moment, poésie enveloppée de prose, Éditions Les heures bleues, 2014
Comme au cinéma, fiction poétique, Éditions Les heures bleues, 2012
S’ininterrompre tout à coup au beau milieu d’une phrase, poésie, Éditions Les heures bleues, 2010
Elle-aime, roman, Éditions Les heures bleues, 2008 / Éditions La passe du vent, 2008
Petites nouvelles…, nouvelles, Éditions Les heures bleues, 2006